Rencontre avec Carl Axtens, rugbyman néozélandais qui évolue à Aix au sein de l’équipe Provence Rugby.
Carl Axtens, 32 ans, est champion du monde des moins de vingt ans en 2011 (avec la sélection néo-zélandaise en 2011) et champion de France en 2019 (avec le stade toulousain). Le troisième ligne joue aujourd’hui en deuxième division professionnelle, au sein d’un club qui vise la montée en Top 14. Loin, très loi même, de son pays natal… « Nous sommes en France depuis sept ans ; la Provence, c’est comme notre seconde maison. Chaque minute en tant que joueur de rugby professionnel à Aix-en-Provence est un réel bonheur ».
Quelle équipe espérez-vous voir en finale de la Coupe du Monde ?
« La finale parfaite pour moi ? Ça serait de voir un France – All Blacks ! Évidemment, je voudrai voir la Nouvelle-Zélande gagner la coupe du monde mais si les Bleus le font, ça serait super aussi. J’ai beaucoup de de coéquipiers français et l’équipe est un super groupe. Mais avant tout, je veux voir mes All Blacks soulever la coupe ! »
Vos origines restent donc les plus fortes… Vous n’envisagez pas de vous installer en France à la fin de votre carrière?
« Non, ma famille et moi rentrerons en Nouvelle-Zélande. Là-bas, nous avons comme objectif de travailler dans un petit supermarché, puis d’évoluer jusqu’à avoir notre propre commerce. Je viens d’une famille de producteurs laitiers. Si revenir à la ferme est une possibilité, j’aimerais néanmoins relever un défi différent ».
Aujourd’hui, votre activité de rugbyman professionnel est-elle votre profession à plein temps ?
« Notre emploi du temps nous laisse du temps libre, donc c’est vraiment bien de faire des études ou d’avoir un travail en parallèle. Cela peut paraître difficile, mais c’est important car la carrière de rugbyman professionnel n’est qu’une partie très courte de notre vie.
« Depuis mon déménagement à Aix-en-Provence, j’ai eu l’opportunité de travailler avec l’un des sponsors du club. J’ai eu une petite expérience en supermarché, qui était très intéressante. Je pense qu’il est important de faire des rencontres en dehors des cercles de rugby ».
Votre emploi du temps vous laisse-t-il suffisamment de temps pour ça?
« Notre match se déroule la plupart du temps le vendredi soir. Par conséquent, nous avons un jour de repos le samedi et parfois le dimanche lorsque nous avons fait une bonne performance. Quand nous reprenons dès le lendemain, c’est généralement par de la récupération active. Le lundi est une grosse journée d’entraînement. Le matin, nous faisons de la musculation et les avants travaillent les stratégies d’attaque. L’après-midi, nous nous entraînons tous ensemble sur le terrain. Le mardi est un jour de congé même si l’équipe n’est pas forcément au repos. Certains suivent un entraînement de renforcement musculaire supplémentaire et d’autres sont avec le préparateur physique. En milieu de semaine, l’équipe s’entraîne sur le plan offensif. Le mercredi est le dernier véritable entraînement avant le match. La veille de la rencontre, nous procédons à une dernière vérification des stratégies pour s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’ondes.
Propos recueillis et traduits par Louis Langlois
Voici la version proposée par Chat GPT.
Carl Axtens : L’Âme Néo-Zélandaise qui Brille à Provence Rugby
Date : 29 septembre 2023
Provence Rugby, France – Au cœur du monde rugbystique de la Pro D2, se trouve un homme qui incarne la détermination, la passion et la grâce du rugby. Carl Axtens, âgé de 32 ans, est l’un des joueurs les plus emblématiques de Provence Rugby. Lors d’une entrevue exclusive avec lui, j’ai eu l’opportunité de découvrir les contours fascinants de sa vie de joueur professionnel, son attachement à la France, et ses rêves de retraite en Nouvelle-Zélande.
Originaire de Nouvelle-Zélande, Carl Axtens est arrivé à Provence Rugby en 2017, apportant avec lui un talent brut et une expérience précieuse du rugby kiwi. Au fil des ans, il est devenu une figure emblématique de l’équipe, tant par ses performances sur le terrain que par sa personnalité charismatique en dehors.
« La France m’a accueilli à bras ouverts », raconte Carl, un large sourire aux lèvres. « Je me sens vraiment chez moi ici, et le rugby français est passionnant. Les supporters de Provence Rugby sont incroyables, et la culture du rugby est profondément enracinée dans ce pays. »
Lorsqu’on lui demande pourquoi il envisage de prendre sa retraite en Nouvelle-Zélande, Carl explique : « La Nouvelle-Zélande, c’est chez moi. C’est là que tout a commencé pour moi, et c’est là que je veux finir cette belle aventure rugbystique. J’ai hâte de retrouver mes racines et de profiter de la nature magnifique de mon pays natal. »
La semaine type de Carl Axtens est un exemple de discipline et de dévouement envers son sport. Du lundi au jeudi, il se lève tôt pour des séances d’entraînement intenses avec son équipe. Ces sessions sont cruciales pour maintenir le niveau de performance élevé nécessaire à la Pro D2. L’accent est mis sur la force, l’endurance et la stratégie, chaque joueur travaillant en harmonie pour perfectionner son rôle sur le terrain.
Le vendredi est le jour du match, le moment où toute la préparation se concrétise. Les supporters se rassemblent pour soutenir Provence Rugby, et c’est sur le terrain que Carl et son équipe donnent le meilleur d’eux-mêmes. Chaque coup, chaque sprint, chaque tacle compte, et la passion du jeu se reflète dans les yeux de ces athlètes dévoués.
Si les résultats sont bons, le week-end est synonyme de repos bien mérité. Le samedi et le dimanche sont des moments de récupération et de détente pour Carl. « C’est important de prendre du temps pour récupérer physiquement et mentalement », dit-il. « Cela nous permet de revenir plus forts pour la prochaine semaine d’entraînement et de préparation. »
Carl Axtens incarne l’esprit du rugby, un sport qui transcende les frontières et les cultures. Sa détermination sur le terrain et son amour pour la France sont palpables, tout comme son rêve de revenir un jour en Nouvelle-Zélande. En attendant, il continue d’écrire son histoire sur les terrains de Provence Rugby, inspirant à la fois ses coéquipiers et les supporters, et laissant une empreinte indélébile dans le monde du rugby en France.