Victime de son succès, l’Ironman se décline en Irongirl et Ironkid. Cette année, il y a en aura pour tous les goûts et tous les âges.
Après s’être arrêté pendant quelque temps, l’Irongirl revient à Aix-en-Provence le dimanche 1er mai, à partir de 7 heures. La course, réservée aux femmes, consiste en une boucle de 7 kilomètres dans les rues de la ville, entre la Rotonde et le parc de la Torse. La seule contrainte : finir la course en moins d’une heure.
Au-delà de l’expérience sportive, l’épreuve est avant tout un challenge caritatif. Sur sur chaque inscription, 50% des bénéfices iront à l’association « Le Point Rose ». Cette structure aide au développement des soins palliatifs pédiatriques pour offrir les meilleures conditions possibles aux jeunes malades, faire évoluer les mentalités et humaniser leur fin de vie, ainsi qu’aider les familles touchées par la perte d’un enfant.
Il sera possible pour ces « supers nanas » de courir seules, en famille, entre copines mais aussi de se lancer dans un challenge « entreprises ». De quoi renforcer les liens, même dans la sueur.
Il n’est pas trop tard pour se lancer ! Des séances d’entrainement collectif sont organisées les week-ends depuis le 2 avril. Une manière de profiter du soleil du sud et de préparer son corps pour l’épreuve.
Les enfants non plus ne seront pas en reste ! En effet, une course est organisée spécialement pour eux, un jour avant le triathlon principal, le 30 avril à partir de 14 heures. C’est la troisième année que les kids auront leur propre « run » à Aix-en-Provence. L’événement permettra à ces petits petons de fouler le parcours de l’Ironman 70.3, comme des grands. Cette compétition à taille réduite est réservée aux enfants de 7 à 13 ans, qui seront répartis en plusieurs catégories avec des distances adaptées allant de 400 à 2 400 mètres.
Plus d’excuses pour ne pas se mettre au sport ce printemps, il y en a pour toute la famille !
Sofia Colla
Conseils de champions:
Delphine Vivet a remporté la première place de sa catégorie (Femmes 30/34 ans) l’année dernière. Retour et conseils d’une challengeuse avertie.
L’Ironman est-il un défi pour vous ?
Je n’avais jamais participé à une course où il y avait autant de concurrentes étrangères et des athlètes professionnelles aussi renommées. Ça a été une belle occasion de voir ce que je valais face à toutes ces compétitrices venues de toutes parts ! Ce n’était pas un défi en soit mais un objectif.
Comment vous êtes-vous préparée?
C’est la régularité qui m’a permis de préparer au mieux cette course. Toutes les semaines je prenais soin de pratiquer chacune des trois disciplines : natation, vélo et course à pied. En raison de l’activité professionnelle ce n’est pas toujours envident mais on fait au mieux, le but est de prendre du plaisir !
Avez-vous des conseils pour les athlètes qui se lancent pour la première fois?
Foncez, n’hésitez pas ! Quel que soit votre niveau, c’est une course unique que l’on peut savourer même dans la difficulté. C’est fascinant de pouvoir se battre contre ou avec soi-même. Et, croyez moi, les émotions ressenties sur une ligne d’arrivée sont justes indescriptibles. Il faut les vivre pour les ressentir.
Ben & Flo se sont lancés le challenge de réaliser l’Ironman. Pour eux, l’union fait la force.
Comment vous préparez-vous ?
On a commencé notre préparation début novembre 2015. On s’est inscrit à un club de triathlon pour profiter des entrainements de natation et des conseils d’un entraineur. Depuis, on augmente progressivement nos volumes d’entrainement. On a commencé par 6/7 heures de sport par semaine, pour atteindre 12/13 heures d’entrainement en avril !
Avez-vous des conseils quant à la préparation ?
Honnêtement, on n’est pas des experts de la préparation physique… Mais ce qu’on a retenu d’un entrainement si long c’est qu’il faut y aller progressivement pour ne pas s’épuiser ou se blesser dès le début. S’entrainer à plusieurs est très bénéfique : c’est toujours plus agréable, motivant et productif que de réaliser des heures d’efforts seul.
Célia Cazale