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Le 28 février 2023, Emmanuel Macron annonce le lancement d’une campagne de vaccination gratuite généralisée dans les collèges. Dès la prochaine rentrée scolaire, les élèves en classe de 5e pourront se faire vacciner. À l’occasion de cette annonce, le Président fait appel à un gynécologue aixois – connu sous le nom de @mon.gyneco sur les réseaux sociaux – afin de communiquer sur cette campagne.
Olivier Marpeau, chirurgien-gynécologue à l’hôpital privé de Provence est suivi par plus de 700 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Il y publie de courtes vidéos à travers lesquelles il fait de la vulgarisation médicale autour de la gynécologie.
Cette visibilité l’amène à être contacté par le président de la République pour sensibiliser la population dans le cadre de la campagne de vaccination contre les maladies liées au papillomavirus. « En sortant du bloc opératoire j’ai trouvé un message d’un compte certifié qui s’appelait l’Elysée […] j’ai été très surpris. Mon premier réflexe a été de dire que c’était une blague » confie le gynécologue.
En reprenant son célèbre format « question de ma meuf », le gynécologue aborde le sujet du papillomavirus et plus particulièrement du vaccin. « C’est un message très important que j’essaye de passer tous les jours en consultation aux mamans que je vois qui me posent la question pour leurs enfants. Donc, j’étais tout à fait en accord avec cette demande qui reflète mes idées personnelles et médicales. »
Sous cette vidéo de santé publique, les commentaires divisent. Certains déplorent une prise de position politique là où d’autres reconnaissent l’utilité d’un tel message. « Je savais très bien qu’il y aurait une grande visibilité. Je m’y attendais donc je n’y prête pas trop d’attention. »
Face à un cruel manque d’informations autour du papillomavirus, il est fier d’avoir pu participer à cette campagne qui s’inscrit dans la continuité de son activité sur les réseaux : informer et lutter contre les fausses idées.
« J’ai eu beaucoup de messages de parents qui hésitaient à faire vacciner leurs enfants (garçons et filles), et qui, par ce message ont été convaincus car on leur a simplement expliqué des choses qu’ils ne savaient pas. » Bonne nouvelle, cette vidéo a permis d’informer et de rassurer les plus sceptiques.