Depuis le début du mois de février l’hôpital d’Aix connaît un véritable afflux de patients. Cette déferlante s’explique par le pic de l’épidémie de grippe qui touche la région et particulièrement les personnes âgées. Déjà sous tension le centre a été dans l’obligation de mettre en place des nouvelles mesures. Afin d’améliorer la prise en charge par les urgences, Joël Bouffies directeur de l’hôpital a donc mis en place le plan blanc (1).
Pour la première fois depuis plus de vingt ans, au service des urgences on exploite « l’unité Amavic ». Elle permet à l’hôpital de prendre en charge dix patients supplémentaires, dans un espace équipé dans le hall Jacques de la Roque. Cet aménagement est placé sous le contrôle du responsable du pôle des urgences, le Docteur Jean Bultel. Ce secteur va ainsi permettre d’accueillir des personnes qui n’ont pas de places dans les services spécialisés, déjà complets.
La mise en place du plan a plusieurs conséquences. L’accès des familles des personnes accueillies aux urgences est limité. Les médecins d’astreintes d’hôpital viennent soutenir le personnel urgentiste. On transfère des malades vers d’autres centres médicaux quand c’est possible). On demande aux praticiens du privé de ne faire appel aux urgences qu’en cas de danger imminent. Et, enfin du personnel paramédical est également appelé pour faire fonctionner l’unité.
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Le plan blanc au niveau national est un document qui permet aux établissements de santé de pouvoir répondre à une augmentation (brutale et limitée dans le temps) d’urgence ou de victimes. Ce principe a pour vocation de prévoir à l’avance ce genre de situation pour y faire face de la meilleure façon possible. Cette mesure permet aux hôpitaux de revoir leur planning en reportant des consultations ou interventions non urgentes. Et surtout, elle permet généralement d’accueillir dans un espace réservé un surplus de patients.
Cécile Allegre