Après la présentation de son programme à l’Hôtel Renaissance vendredi 7 mars, Bruno Genzana a accepté de répondre aux questions des élèves du magistère JCO.
D’où viennent cette assurance et cette conviction qui transpirent dans chacune de vos déclarations ?
Par nature je suis quelqu’un de réaliste et pour moi la notion d’humilité est très importante. Ce qui me fait dire que je vais gagner cette élection municipale, c’est la très belle dynamique qui s’est créée autour de ma candidature. Dans cette ville il y a une volonté d’élire un maire nouveau qui, si je ne m’étais pas présenté, aurait conduit les socialistes à ravir l’hôtel de ville. Ma candidature est une alternative et évidemment, à la sortie de la réunion de ce soir, j’ai encore plus la conviction que je suis sur le chemin de la victoire.
Entre François Xavier de Peretti, autre candidat centriste de cette élection, et la présence de Jean Chorro, premier adjoint de la maire UMP Maryse Joissains Masini, n’avez-vous pas peur que votre positionnement apparaisse flou pour les électeurs ?
François Xavier de Peretti a été dans le passé un centriste avec qui je partageais un grand nombre de valeurs. Mais il s’est éloigné de notre famille en appelant à voter pour François Hollande au second tour de l’élection présidentielle et en soutenant le candidat socialiste dès le premier tour des législatives en 2012. Aujourd’hui il est un candidat divers gauche à l’élection municipale et notre électorat n’est plus le même. Donc, vraiment, je vous le dis, regardez la situation : je ne vois pas ce qu’il y a de centriste dans cette candidature.Pourtant dans les faits il reste un candidat annoncé comme centriste … On aurait pu imaginer de construire une liste avec lui. Mais je n’ai pas cherché cette alliance car je trouve qu’elle ne correspond pas aujourd’hui à mon projet. Lui-même ne recherche pas cette étiquette centriste. Il est déclaré « Union pour Aix ».
Vous avez modéré vos propos concernant Maryse Joissains ce soir. Cela n’a pas été le cas de Jean-Christophe Lagarde, secrétaire général de l’UDI… Si vous veniez à perdre, est ce que vous vous rallierez à la maire sortante ?
J’ai la conviction que mon projet pour cette ville est porteur d’avenir et je pense que Maryse Joissains n’est plus en capacité de garder la municipalité. Elle est tellement affaiblie qu’elle n’a plus la force de gagner cette élection municipale au second tour. J’ai dit également ce soir que j’ouvrirai ma liste au second tour pour accueillir des candidats qui sont sur celle de Madame Joissains.
Vous semblez n’envisager que la victoire. Mais en cas de défaite ?
Dans la vie politique, je pense qu’il faut être cohérent et moi je veux l’être ! Donc ce que je propose à la liste UMP, je me l’appliquerai à moi-même si je n’arrive pas en tête au premier tour. Mais cela ne veut pas dire aller à Canossa. Nous nous rencontrerons pour voir le projet que l’on peut bâtir en commun. S’il y a matière à former une union solide et porteuse d’avenir … pourquoi pas ! J’ai porté un projet et il faudra, d’une manière ou d’une autre, qu’il se retrouve sur un programme du second tour.
Pierre Laurent Lemur
Jérémy Bouillard