©Magistère DJC
Cette semaine les étudiants de 2e année vous proposent une édition spéciale, consacrée à l’extrascolaire à l’université ; des articles réalisés dans le cadre de leur cours d’écriture journalistique.
Collaboratrice en charge des relations internationales au sein d’Aix-Marseille Université, Valérie Ribellino joue un rôle important dans les échanges universitaires en délivrant des bourses pour les étudiants. Chaque année, la lutte est rude pour s’extirper à l’étranger.
Quel est votre rôle ?
Je m’occupe des bourses attribuées aux étudiants qui partent à l’étranger. Il y a plusieurs types de bourse : celles pour les étudiants boursiers du Crous, celles pour les étudiants choisis sur critères académiques et enfin celles qui sont choisies par la Région. Il y a énormément de concurrence pour en obtenir une.
Comment sont sélectionnés les candidats au départ ?
Lors d’une réunion d’information, plusieurs échanges universitaires sont proposés. Les étudiants choisissent les établissements ainsi que les cours correspondants à leur filière. Ensuite les enseignants référents valident ou non l’échange. La délibération tombe en général fin avril, début mai.
Comment ont-ils vécu la crise du Covid?
Lorsque la crise du Covid a été déclarée, nous avons fait le compte de tous les étudiants qui étaient à l’étranger et nous les avons accompagnés dans ce moment difficile. Nous leur avons proposé trois choix : rester à l’étranger et prendre régulièrement de leurs nouvelles ; rentrer en France (des aides de rapatriement ont d’ailleurs été déployées) ; ou annuler totalement l’échange universitaire.
Après cette crise, désirent-ils toujours autant partir à l’étranger ?
Tout à fait ! Partir en échange dans un cursus universitaire, c’est une véritable plus-value pour un dossier académique. À travers cette expérience, les étudiants découvrent une nouvelle façon de suivre des cours. Chaque année, il y a une forte compétition entre les étudiants. Et je ne pense pas que la crise sanitaire va changer la donne.