Samedi 27 mars : Test PCR négatif obligatoire pour aller en Espagne

Face à une hausse des contaminations en Espagne, le pays va exiger un test PCR négatif de moins de 72h à sa frontière terrestre avec la France. Il faut dire que notre voisin espagnol attire de plus en plus de touristes français, faisant office de terre promise avec des bars ouverts et un couvre-feu à 23h. Gros paradoxe pour les locaux qui sont exaspérés par l’arrivée des vacanciers francophones alors qu’eux n’ont même pas l’autorisation de se déplacer entre régions.

Dimanche 28 mars : Manifestations dans plusieurs villes de France pour une « vraie » loi climat

Selon les organisateurs, ce sont dans les 110 000 personnes qui ont manifesté à travers la France pour dénoncer le « manque d’ambition » du projet de loi Climat et Résilience qui doit être présenté lundi 29 mars à l’Assemblée nationale. Ce projet est sensé retranscrire les 146 propositions de la convention citoyenne pour le climat, mais au yeux des manifestants il n’en reste pas grand-chose. Ils attendant des mesures plus fortes pour agir contre le réchauffement climatique, des mesures plus proches de ce qu’ils avaient proposé.

Lundi 29 mars : Médiator : 2,7 millions d’euros d’amende pour les laboratoires Servier

Un an et demi après le début des audiences, les laboratoires Servier ont été reconnus coupables d’homicides et blessures involontaires et de tromperie aggravée. Leur amende s’élève au maximum encouru à l’époque des faits : 2,7 millions d’euros. L’Agence du médicament a, elle, été condamnée à 303 000 euros d’amende. Les victimes déplorent qu’aucune peine de prison ferme n’ait été prononcée.

Le Médiator, d’abord prescrit comme anti-diabétique puis déguisé en coupe-faim, a été responsable de centaines de décès en France. Le médicament continuait d’être conseillé pendant 33 ans malgré les alertes répétées sur sa dangerosité.

Mardi 30 Mars : Au Brésil, démission des trois chefs de l’armée

Le ministère brésilien de la Défense a annoncé ce mardi le départ des plus hauts gradés de l’institution, chargés des armées de Terre, de l’Air et de la Marine. Cela intervient le lendemain du limogeage du précédent ministre de la Défense, Fernando Azevedo e Silva. Les méthodes de Bolsonaro, remises en question par les chefs démissionnaires, ont créé un profond « malais », selon certains commentateurs. Cette crise entre l’armée et l’exécutif a aussi été qualifié de « la pire depuis 1977 ».

Mercredi 31 mars : Un pas de plus du projet de loi contre le séparatisme

Ce mercredi les sénateurs ont approuvé la disposition interdisant le port de signes religieux pendant les sorties scolaires. Cette décision aurait pu passer inaperçue avec l’annonce de confinement. Son impact risque pourtant d’être important. Concrètement, les accompagnateurs ne pourront plus afficher de signes religieux. Cela vise notamment les mères musulmanes voilées, qu ne seront plus autorisées à encadrer les sorties. Désormais, le texte doit poser devant l’Assemblée Nationale. Si les parlementaires votent en sa faveur, le projet pourrait bien ne plus en être un.

Jeudi 1 avril : Les examens maintenus

Les concours de l’Enseignement supérieur prévus les quatre prochaines semaines sont maintenus. C’est ce qu’a annoncé hier le Premier Ministre, Jean Castex à l’Assemblée Nationale. Devant des parlementaires agités, il a assuré que les examens devront se dérouler à distance. Ceux qui ne seront pas en capacité de proposer le distanciel aux candidats seront forcés de repousser le concours « autant que possible ». Ces derniers devront normalement se dérouler au mois de mai prochain, si la situation le permet bien entendu. 

Vendredi 2 avril : Les assistantes maternelles finalement autorisées à exercer

Soulagement pour la profession comme pour les jeunes parents. La décision initiale interdisait le recours aux nounous pendant les prochaines semaines. Des raisons sanitaires et de protection des enfants étaient avancées. Mais le gouvernement a rapidement rétropédalé dans la journée. Il déconseille d’avoir recours à ce service, mais a reconnu le droit de travailler durant le confinement à ce corps de métier. Un choix qui va alléger de nombreux parents, contraints pour beaucoup à jouer le jeu du télétravail.