Jean-Yves Naudet : « Ce que je retiens, c’est l’ambiance Team JCO »
Pourquoi avoir quitté votre poste de directeur ?
J’ai pris ma retraite et, dans l’université française quand on prend sa retraite, on ne peut plus ni enseigner dans son ancienne université, ni diriger un diplôme. J’ai pris ma retraite parce que j’avais 67 ans et que j’enseignais depuis 44 ans. Il était temps de passer à autre chose.
Quelles sont vos activités maintenant ?
J’ai gardé un certain nombre d’activités liées à mon travail d’universitaire. Par exemple j’ai gardé des directions d’ouvrage, la direction scientifique des colloques d’éthique. Je continue aussi à écrire des articles, des commentaires d’actualité économique, et des livres. L’avantage, c’est que je n’ai plus le côté « charges administratives ». Je voyage un peu plus qu’avant. La différence, c’est que quand je donne une conférence en France ou à l’étranger, au lieu de le faire entre deux avions aller-retour comme je le faisais, je peux partir avec mon épouse quelques jours et visiter. Enfin, je cultive l’art d’être grand-père! Chose que je pouvais difficilement faire quand j’étais en activité.
Que retenez-vous de vos années au magistère ?
C’est difficile à expliquer, il y a beaucoup de choses. En arrivant au magistère, les étudiants sont une trentaine, et ils restent trois ans. C’est un contact tout à fait différent que dans un autre diplôme. On les voit évoluer, s’affirmer peu à peu… Je trouve qu’il y a un lien personnel plus agréable. Ce que j’en retiens surtout, c’est l’ambiance Team JCO. C’est au moment de la première édition du Magisterium que j’en ai pris conscience.
J’ai beaucoup apprécié ces quinze années passées au Magistère même si ça m’a demandé beaucoup de travail. Ca fait plaisir d’avoir des nouvelles des étudiants qui sont partis depuis quelques années, et de voir que des choses qu’on a pu lancer, finissent par aboutir, même si c’est après mon départ!
En tant qu’ancien directeur, avez-vous un mot à adresser à vos anciens étudiants ?
Les étudiants de troisième année ne doivent pas oublier l’esprit magistère et, une fois les stages terminés, s’inscrire à Alumni JCO! Surtout, qu’ils gardent le contact avec les camarades des autres années. C’est très important qu’il y ait un lien entre les générations: il faut transmettre ce que l’on a appris à ceux qui viennent pour les intégrer. Gardez cet esprit JCO, toujours.
Gil Charbonnier : « C’est un constat : cette formation donne d’excellents résultats ! »
Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à accepter le poste de co-directeur du magistère ?
Jean-Yves Naudet m’a proposé de prendre sa succession alors que je ne m’y attendais pas. J’étais déjà enseignant dans le module « Culture et politique ». Bien sûr, j’ai accepté car un enseignant doit se dévouer pour l’institution universitaire. De plus, j’ai toujours eu une passion pour le journalisme surtout pour l’évolution du métier de journaliste en France. Et je suis très intéressé par le domaine de la communication.
En quelques mots, quel bilan tirez-vous de ce premier semestre au magistère ?
C’est un constat : cette formation donne d’excellents résultats et est très bien organisée. Je suis ravi car j’observe une très bonne intégration des première année ! Les élèves de 2e et 3e année se sont pleinement investis dans la formation et j’ai pu le voir en corrigeant une partie des rapports de stage. Dans les missions synergies, les étudiants jouent le jeu comme de vrais professionnels (je remercie Eugénie Didier et Damien Frossard). Sur le plan administratif, Cathy Préaux assure le bon fonctionnement du magistère ! J’aimerais aussi saluer le bon travail des Alumni pour les 25 ans du magistère. Et n’oublions pas la newsletter, à laquelle je suis très attaché, qui participe grandement à la notoriété du magistère !
Quelles sont vos futures ambitions pour le magistère ?
Le premier projet concerne la notoriété du magistère. Bien qu’existante, il faut rendre la formation JCO encore plus visible ! Nous avons aussi prévu de transférer les locaux du magistère à la Faculté de droit et de science politique d’Aix, mais aucune date précise n’est encore fixée. J’ai également deux autres projets, mais ce ne sont pas exclusivement les miens car je travaille en équipe avec des professionnels et des universitaires. Je ne peux pas vous en parler tout de suite … mais bien entendu, le scoop sera prioritairement dévoilé aux journalistes de la newsletter quand le jour sera venu !