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Andréa Moos est étudiante au Magistère de Droit, Journalisme et Communication de la faculté de droit et science politique d’Aix-en-Provence. Dans le cadre de sa formation, la jeune femme a débuté un stage dans une galerie d’art contemporain il y a quelques mois. Une expérience qui a débouché sur l’opportunité de s’envoler pour la Chine, au début du mois de novembre, à l’occasion d’une foire internationale d’art contemporain.
Si son rapport de stage est rendu depuis plusieurs semaines, Andréa Moos ne compte pas s’arrêter là. Depuis avril dernier, l’étudiante est stagiaire en communication pour la galerie d’art contemporain Ars Longa d’Aix-en-Provence. En sept mois, la passionnée a accumulé les expériences naviguant entre communication print et digitale, réalisation de dossiers et communiqués de presse, accueil et vente auprès de la clientèle. Mais aujourd’hui, la jeune aixoise s’apprête à ajouter une corde à son arc. Elle accompagne sa maîtresse de stage et galeriste Marina Fauvey à la West Bund Art une foire internationale d’art contemporain qui se tient à Shanghai du 9 au 12 novembre. Depuis 2014, cet événement majeur rassemble plus de cent galeries et des milliers de passionnés.
Une réelle opportunité pour cette amoureuse de l’art. “J’ai un rapport à l’art extrêmement important, c’est au centre de ma vie depuis longtemps”. Au-delà de la volonté d’embrasser une carrière professionnelle dans ce domaine, l’art est une passion. “J’ai assisté à beaucoup d’expositions et de vernissage, nombreux de mes hobbies sont en lien avec l’art en général ”. Comme tous les grands artistes, cette passion est née, dès le plus jeune âge, en griffonnant ses dessins d’enfance. Cette véritable ardeur s’est renforcée au gré des rencontres et au fil des années : “Ma mère avait une amie qui donnait des cours de dessin et lorsqu’elle a arrêté son activité, elle m’a donné des cartons remplis de matériels pour dessiner et peindre”. Depuis, la jeune femme apporte son coup de pinceau à de nombreuses toiles qu’elle expose sur les murs de son appartement, ou offre à sa famille et ses amis. Mais être vue comme une artiste et le vivre sont deux choses différentes. La jeune passionnée le sait bien : “Je ne me considère pas comme une artiste même si, à partir du moment où l’on crée quelque chose de ses propres mains, on l’est déjà ”. Pour l’étudiante, cette passion s’inscrit dans une optique de détente et non dans une optique professionnelle.
La jeune artiste ne se cantonne pas à l’art contemporain et le néo expressionnisme, pourtant ses courants favoris. “Ma vision de l’art est très large, qui plus est, j’essaye de toujours comprendre les démarches artistiques sans jamais porter de jugement”. Ce procédé d’interprétation de l’art permet à la jeune femme de découvrir de nouvelles méthodes et artistes, à côté de Jean-Michel Basquiat, qui reste cependant à la première place de ses coups de cœur.
“Je n’étais pas encore sûre de partir il y a seulement quelques jours”
Quand il a fallu se plonger dans les recherches pour trouver un stage de première année de Magistère, Andréa n’a pas hésité très longtemps, animée par sa volonté de faire de la communication dans le domaine de la culture. Fervente participante des “Nuit des galeries” qui se déroulent trois fois par an à Aix-en-Provence, l’étudiante en droit connaissait depuis longtemps la galerie Ars Longa. Après un message envoyé sur Instagram et un entretien avec la galeriste, elle a décroché le poste de stagiaire en communication, l’occasion d’allier ses études à sa passion. En septembre, alors qu’elle retrouve peu à peu le chemin de l’université, l’étudiante reçoit un mail lui proposant de participer à la foire internationale d’art contemporain. La surprise passée, c’est la joie qui prend le dessus, avant le début des difficultés … Réalisation d’un passeport en urgence, divers accords à recueillir de la faculté et des professeurs. “ Je n’étais pas encore sûre de partir il y a seulement quelques jours” confie-t-elle. Désormais, sa valise est prête et Andréa a déjà des étoiles pleins les yeux en détaillant le programme de son séjour : mise en place des œuvres et scénographie du stand tenu par la galerie Ars Longa sur la foire, création de contenus quotidiens pour les réseaux sociaux, accueil des clients avec la galeriste et les deux autres stagiaires étudiants en histoire de l’art. Des missions qui lui permettront, elle l’espère, d’alimenter son carnet d’adresses, de rencontrer des passionnés et de découvrir des techniques et artistes du monde entier.
A côté de cette expérience professionnelle, ce séjour est également une découverte personnelle. Pour la première fois, l’étudiante en communication se rend sur le continent asiatique à la rencontre d’une culture, jusqu’ici inconnue.
Vincent Giely & Colombe Laferté