Magistère DJC : Pourriez-vous revenir sur votre parcours universitaire et professionnel ?
Charlotte Bigorgne : Après deux ans à la fac en droit j’ai souhaité me réorienter vers quelque chose de plus palpable pratique, humain. J’avais aussi une grande envie de travail d’équipe. De plus je voulais vraiment exercer un métier dans le monde de l’information. J’ai décidé d’intégrer le Magistère DJC. Très rapidement j’ai compris que j’étais en vérité très intéressée par la communication et donc en fin de master 2 j’ai décidé de faire mon stage au château La Coste où ils avaient besoin de quelqu’un pour l’évènementiel. Ce stage a été une expérience très importante pour moi car il m’a fait découvrir le monde du vin, j’ai donc décidé ensuite de faire un diplôme universitaire (DU) d’un an à l’université du vin de Suze-la-Rousse. Après mon DU je voulais combiner ma passion pour le monde du vin et l’aspect très technique de la communication. J’ai toujours eu ce désir de monter ma propre entreprise et en 2018 j’ai décidé de me lancer, j’ai créé Sens Contraire. Mon but est de promouvoir les produits du terroir qui sont plus complexes à vendre qu’un stylo par exemple. Il faut de la précision, apprendre à connaitre le produit. Dans mon entreprise je me charge de la communication de mes clients et je développe de jour en jour mon réseau. Ensuite j’organise beaucoup d’événements comme des lancements de produits, mais j’anime aussi des dégustations pour des particuliers. À cause de la pandémie j’ai dû me surpasser et j’organise désormais des dégustations à distance : j’envoie les produits à mes clients puis tout se passe par zoom.
MDJC : Selon vous, qu’est-ce que le Magistère DJC ?
CB : Pour moi le Magistère c’est une formation spécifique qui répond à des besoins de terrains bien réels. On y apprend des compétences très variées, ce qui facilite grandement notre adaptabilité : on connait aussi bien la communication que le journalisme, tout en sachant maîtriser le montage, l’expression orale, … De plus, le Magistère combine parfaitement la théorie et la pratique, c’est une plus-value. Enfin, je pense que l’un des plus gros atouts du DJC ce sont les missions Synergie : ce sont de véritables lieux d’expérimentation. C’est une chance énorme que de nous donner un temps, sur nos horaires de cours, pour aller se confronter à la réalité du terrain et du monde professionnel.
Si je devais résumer le Magistère en trois mots je dirais : diversité, spécificité et adaptabilité. Diversité dans ce que l’on apprend. Spécificité car on ne se contente pas d’effleurer les sujets. Adaptabilité enfin parce que nous sommes capables de faire beaucoup de choses très variées. Je vois aujourd’hui parmi les anciens élèves que certains travaillent dans la politique, d’autres pour des grosses chaînes de télé, certains sont attachés de presse, … Il n’y a pas un domaine de la communication ou du journalisme qui ne nous soit pas accessible.
MDJC : Que vous a apporté le Magistère ?
CB : Le Magistère m’a appris à m’adapter sur tous les terrains, il m’a offert une vision d’ensemble. J’ai le sentiment d’avoir reçu les bases nécessaires dans de nombreux domaines et je peux maintenant approfondir de mon côté. Par exemple il serait aberrant après des études de communication de n’avoir jamais touché à Photoshop et pourtant je sais que c’est le cas pour certains, mais pas pour moi grâce au Magistère. Je ne me suis jamais retrouvée face à quelque chose que je n’avais jamais fait ou jamais vu au cours de mes études. De plus, je sais que la partie juridique m’a aussi beaucoup aidée. Être juriste donne une véritable rigueur et disposer d’un master en droit du numérique c’est un vrai atout.
MDJC : Pourquoi avez-vous décidé de devenir partenaire Synergie du Magistère ?
CB : Je pense que je l’ai fait parce que je voulais vraiment développer ma partie communication mais je manque de temps pour vraiment m’y investir. Les trois étudiantes qui travaillent avec moi, mes « drôles de dames » comme je les appelle, m’ont beaucoup aidée. Sans leur aide je ne pourrais pas faire tout ce que je veux faire. Mais je suis aussi consciente de combien les missions Synergie sont formatrices et j’avais donc envie d’aider ceux qui suivent le même chemin que le mien.
MDJC : Recommanderiez-vous le DJC ?
CB : De toute évidence oui ! Si on me proposait de revivre mes trois années au Magistère je dirais oui tout de suite. Je recommanderais cette formation à quelqu’un de curieux, désireux d’apprendre et qui a en même temps envie d’une formation pratique. Je dirais à cette personne : « le Magistère va te donner des outils et t’apprendre en même temps à les utiliser ».
Aubin Roquet