Parce que l’actualité ne prend pas de vacances, la Rédaction DJC continue les publications durant toute cette semaine. Nous vous proposons donc une sélection d’articles rédigés dans le cadre des nombreux cours professionnels du Magistère.
Comme chaque année, octobre rose est l’occasion de mettre en lumière le dépistage organisé du cancer du sein. Maladie qui cause le décès de 12000 femmes chaque année selon Santé publique France. Les associations et le personnel médical multiplient les initiatives pour faire de ce dispositif une réussite dans la ville aux mille fontaines.
« Ce cancer, qui touche une femme sur huit, est le plus fréquent », rappelle le Docteur Andy Schmitt, président de l’Association des Praticiens Hospitaliers en Gynécologie (APHEG) du centre intercommunal d’Aix-Pertuis depuis 2017. Pour soutenir cette cause, l’association organise tout au long du mois un événement intitulé Sein Victoire. Cette année, un dispositif spécial a été mis en place pour faciliter le dépistage. « Dès qu’une patiente constate une anomalie mammaire, elle reçoit un numéro à appeler et peut obtenir un rendez-vous avec un gynécologue du CHU dès le lendemain », explique le Docteur Schmitt.
Cancer du sein : les soignants en première ligne
Premier concerné, le personnel médical, mobilisé toute l’année, intensifie son action en octobre. « Nous collaborons étroitement avec la Ligue contre le cancer », précise Françoise, pharmacienne sur le Cours Mirabeau, tout en regrettant le manque d’attention portée au dépistage le reste de l’année. Un objectif reste primordial pour elle : « rappeler aux femmes touchées qu’elles restent femmes et qu’elles peuvent continuer à se maquiller et prendre soin d’elles ».
Malgré une baisse de participation aux actions de dépistage en région PACA depuis 2012, les professionnels de santé restent confiants. « Chaque année, le mois d’octobre incite plus de femmes à consulter », note le Docteur Schmitt, espérant que la campagne 2024 permettra de sauver davantage de vies. Depuis la semaine dernière, « des femmes de plus en plus jeunes se rendent dans les lieux de dépistage aixois », une tendance que les praticiens espèrent voir perpétuer.
Marius Linarès