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Les organisations jeunes des partis politiques et des syndicats se mobilisent pour faire entendre leur voix : ce mardi 31 janvier à Marseille, les jeunes ont répondu encore présents.
Durant les manifestations à Marseille, un grand nombre de jeunes aixois est venu faire entendre sa voix. La présence très importante de ces militants illustre parfaitement comment, aujourd’hui, la nouvelle génération détient un rôle primordial dans les contestations sociales. Au-delà des mouvements actuels, les organisations de jeunes adhérents des différents partis politiques ou encore les syndicats étudiants occupent une place cruciale dans la politique de demain. En réalité, les partis, notamment à l’échelle locale, comptent beaucoup sur ces délégations, qui permettent de renvoyer une image vivante et énergique. C’est le cas de Clément Frel-Cazenave, membre actif des « Jeunes Ecolos » d’Aix-en-Provence et présent à Marseille ce 31 janvier, la mobilisation des jeunes est absolument centrale. Selon lui, cela représente une nécessité puisque « l’avenir est aujourd’hui entre les mains de notre génération, et surtout celui de nos parents pénalisés par cette réforme ». Comme il l’explique, la jeunesse doit assumer un rôle de premier ordre pour changer les choses et il est fier de cette présence lors de cette manifestation essentielle.
À la rencontre des jeunes aixois participant à ces luttes sociales
Ces organisations représentent la base militante active des différents partis politiques. Leurs membres engagés visent à politiser la jeunesse en la faisant prendre part aux questions sociales actuelles et en lui faisant rencontrer le militantisme. C’est ainsi que ces groupes sont présents à toutes les manifestations de leur parti politique et réalisent de multiples actions pour accueillir plus de jeunes engagés. À Aix-en-Provence, ces noyaux jeunes des partis politiques se rendent le plus généralement à Marseille pour manifester mais sont loin d’être inactifs dans la ville. Par exemple, ces derniers réalisent du « porte à porte », ou encore de la communication sur les réseaux sociaux, dans le but de forger un véritable socle politique étudiant. Afin d’exprimer leur engagement, le groupe des « Jeunes Écolos » (association indépendante du parti Europe Ecologie Les Verts) a notamment effectué un mouvement écologique courant janvier en allant éteindre toutes les lumières des devantures de magasin qui restent allumées la nuit.
D’autre part, les syndicats étudiants représentent une autre face du militantisme et de l’engagement politique étudiant. Ces syndicats ont pour objectif de faire valoir les droits étudiants et aussi de les syndiquer, face au vieillissement des membres de la CGT. Aurélien Bourneuf, membre du Syndicat Etudiant Lycéen Apprenti (SELA) d’Aix-en-Provence et également présent aux manifestations marseillaises, nous précise le rôle des syndicats jeunes. Selon lui, syndiquer les étudiants est une mission capitale, surtout au cœur des contestations sociales que l’on connaît aujourd’hui. « Toute mobilisation importante vient de la jeunesse. Le mouvement de mai 68 est né d’une mobilisation étudiante avant de se transformer en une grève généralisée ».
Loin des stéréotypes, la nouvelle génération s’implique largement dans les combats politiques et compte bien se faire entendre pour défendre ses revendications !