Cette année, les étudiants du Magistère JCO ont, une nouvelle fois, été mis à l’honneur par la Faculté de Droit et de Science Politique d’Aix lors de la traditionnelle remise des prix. La cérémonie du 24 février, organisée dans l’amphithéâtre Portalis, a décerné pas moins de quatre prix aux magistériens, dont trois pour d’anciens diplômés du Master 2. Anais Bozino a été récompensée par le prix du « parcours journalisme » tandis que Julia Sanchez et Marc Minard, tous deux absents, ont reçu respectivement les prix du « parcours communication » et du « Major du Magistère ». La place était belle pour la formation, au milieu des 120 autres étudiants primés, toutes spécialités confondues. Le tout, en présence du recteur de l’académie, Bernard Beignet, du président de l’Amu, Yvon Berland, du doyen de la faculté, Philipe Bonfils et de nombreux professeurs, tous drapés de leur robe universitaire.
Un autre magistérien était à l’honneur. Valentin Nicolas a reçu le prix du « Major » de la 27ème promotion des mains du directeur du diplôme, Gil Charbonnier, alors que le doyen l’avait dans un premier temps oublié. Amusé, l’ancien ministre socialiste Jean-Louis Bianco, invité d’honneur, a rappelé le doyen à l’ordre. Notre major a finalement pu récupérer son prix alors que son nom avait disparu de l’écran géant.
Valentin a ensuite reçu les félicitations de l’ancien directeur Jean-Yves Naudet, très élogieux à son égard. Avec son flegme si caractéristique, le major s’est dit «heureux, fier et honoré ». Avant d’ajouter, pince sans rire « de toutes façons la concurrence était faible alors je n’ai pas de mérite ». Ses collègues de promotion apprécieront l’humour. Valentin prend une dernière photo en sortant, puis direction le tout aussi traditionnel buffet dans le grand hall de la faculté. L’occasion de boire une, peut être deux, coupes de champagne bien méritées après plus de deux heures de cérémonie. Jean-Yves Naudet, malicieux et rompu à l’exercice, a une nouvelle fois prodigué un précieux conseil: « ne pas oublier de manger entre deux verres ».
Robin Gabaston