Depuis 28 ans, le magistère Journalisme et Communication des Organisations, au sein d’Aix-Marseille Université, accueille des étudiants de toute la France et de formations différentes. Focus sur les étudiants de première année.
Cette rentrée 2016 n’a pas échappé à la règle. Une nouvelle fois, le MJCO a reçu des étudiants provenant de tous les coins de l’hexagone et ayant des cursus divers. En poursuivant leurs études dans la ville du Roi René, ces étudiants venus d’ailleurs, cherchent, entre autres, à s’enrichir professionnellement, découvrir une nouvelle ville et profiter de la diversité qu’offre le magistère. En effet, il est assez rare de voir une formation mêlant des étudiants ayant des parcours aussi variés et venant de différentes villes.
Dans cette 29ème promotion, nous retrouvons des étudiants venant de la faculté, d’I.U.T, de B.T.S et de classes préparatoires. Un pluralisme qui est une « force » selon Justin Carette (Faculté d’économie). Romane Teillet (BTS Communication) surenchérit en affirmant que cette hétérogénéité « permet à chacun de fournir ses connaissances et d’enrichir les autres. » En effet, certains ont eu des formations plus professionnelles que d’autres, et sont donc en capacité d’amener une touche technique supplémentaire, grâce notamment à leur expérience acquise durant des stages. De l’autre côté, ceux qui ont eu un apprentissage plus général peuvent apporter d’importantes bases théoriques. Ce mélange des compétences procure une solidité au magistère qui est non-négligeable pour les étudiants.
En plus de venir de formations différentes, les magistériens de 1ère année proviennent de tout le territoire français. Nous avons des étudiants venant d’Ajaccio, d’Avignon, de Cassis, de Dijon, de Lyon, de Nantes, de Montpelier, de Nice, de Strasbourg… bref, une jolie mosaïque française. D’après Justin, strasbourgeois, cette diversité « permet d’ouvrir son esprit à d’autres cultures », qu’il n’aurait peut-être pas connu sans sa venue dans le sud de la France. Surtout qu’il s’agit pour lui d’une première aventure hors de sa ville natale.
Malgré cela, n’est-ce pas difficile pour ces jeunes gens de partir loin de chez soi ? Pour Romane, avignonnaise, la réponse est non. Selon elle, arriver dans une nouvelle ville « donne la possibilité d’évoluer et d’apprendre à vivre seule dans un cadre nouveau. » Il faut dire que la jeune femme réitère l’expérience pour la seconde fois. Elle a vécu pendant deux ans à Marseille, durant ces études avant le magistère. D’ailleurs, elle trouve que, même si « Marseille est une très belle ville, Aix a un côté plus rassurant ». Salomé Moisson, ajaccienne, est dans le même cas de figure. Durant ses études, elle a vécu à Strasbourg. Une ville qu’elle préfère à Aix car elle « est trop petite ».
Il est indéniable que cette variété des profils est une aubaine pour le magistère. Les étudiants profitent de l’expérience des autres et d’un cadre « très agréable » malgré « les loyers élevés ». Il est vrai que c’est « parfois un peu dur » pour des étudiants vivant loin de leur famille mais ici, ils bénéficient d’une « solidarité leur permettant d’avancer et de réussir » comme l’indique Romane.
Azir Said Mohamed Cheik