Un succès pour cette parenthèse culturelle au sein de la faculté des lettres, qui s’est déroulée mardi dernier entre 12 et 14h avec l’ensemble des partenaires culturels d’Aix-Marseille Université.
Battements, portés et pirouettes s’enchaînent à un rythme effréné… Sur le parvis de la faculté des lettres, un groupe de 6 danseurs vêtus de noir s’échauffe: la précision de leurs mouvements contraste avec l’agitation générale. Ce sont les danseurs du G.U.I.D (Groupe Urbain d’Intervention Dansée) du Ballet Preljocaj qui danseront dans quelques minutes pour les étudiants. En effet, mardi dernier, Aix-Marseille Université (AMU) donnait rendez-vous à l’ensemble de ses partenaires culturels sous le préau de la faculté des Arts, Lettres, Langues et Sciences Humaines (ALLSH). Les Théâtres (Grand Théâtre de Provence, Jeu de Paume, Gymnase et Bernardines) ainsi que l’Institut de l’Image, le Mucem et beaucoup d’autres institutions culturelles, présentaient aux étudiants leurs offres pour l’année à des tarifs adaptés à leurs portefeuilles : « pour les 18-30 ans, on propose une carte à 15 euros qui donne accès à la programmation de quatre théâtres (Théâtre du Jeu de Paume / Le Grand Théâtre de Provence / Théâtre du Gymnase / Théâtre des Bernardines) avec les représentations à 10 euros toute l’année », souligne Carole, responsable des relations jeune public au Théâtre du Jeu de Paume, à Aix-en-Provence. Elle ajoute qu’il est » beaucoup mieux de venir parler aux jeunes directement. C’est le public le plus difficile à toucher alors qu’on a une belle offre culturelle ».
« On est là à l’’initiative de l’université », explique Lise, chargée des relations publiques du Théâtre du Bois de l’Aune à Aix-en-Provence. « Il s’agit de montrer que la culture peut être facile d’accès pour tout le monde ». De plus, « on veut faire découvrir nos programmations au plus grand monde et les jeunes sont de bons relais ».
Une initiative très appréciée des étudiants
Alexis, étudiant en lettres de 18 ans, venait de découvrir l’événement. « J’ai entendu la musique et il y avait beaucoup de monde. Au final c’est une belle découverte: je ne pense pas que j’aurais eu l’initiative de m’y intéresser tout seul. Souvent on pense que ça va nous coûter trop cher d’aller voir un spectacle dans des lieux mythiques comme le Grand Théâtre ».
Mais sur tous les partenaires présents, c’est le Ballet Preljocaj et l’intervention du G.U.I.D qui a remporté tous les suffrages: l’esplanade de l’université était bondée pour la restitution des chorégraphies du répertoire d’Angelin Preljocaj par les danseurs du ballet. Des créations emblématiques comme Spectral Evidence ou encore les Nuits se succédaient pendant trente minutes sous les regards impressionnés des étudiants. « Ils étaient tous incroyables » s’exclame Marine, avocate en herbe de 21 ans. La jeune fille, séduite par la troupe, se rendra aux ateliers gratuits dédiés aux étudiants : un premier rendez-vous début novembre sera consacré à une initiation aux fondamentaux de la danse contemporaine. Il sera tenu par une artiste du ballet en personne dans les studios du Pavillon Noir.
Megan Arnaud