Un changement climatique : La terre survivra, mais pas forcément ses habitants
L’année 2019 a commencé par une série d’incendie qui a frappé la forêt Amazonienne, de janvier à octobre. Depuis quatre mois, c’est l’Australie qui brûle à son tour bien que la plupart des feux a été éteint. Plus récemment, en France, les nombreuses inondations dans le sud-est ont provoqué la mort de sept personnes, sans compter les dégâts matériels. Puis la semaine dernière, la tempête Gloria qui a touché notre pays voisin, l’Espagne a entraîné le décès de treize individus en plus de nombreuses dégradations.
Nous savons que le nombre de catastrophe naturel a augmenté ces dernières années mais pour avoir plus de détail sur ce phénomène, Nathalie Pecout, professeur d’SVT du lycée Emile Zola, à Aix en Provence a accepté de répondre à certaines questions.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi il y a autant de catastrophes naturelles depuis ces dernières années ?
« Le fait que le réchauffement climatique progresse explique la multiplication de ces événements. Je vais prendre le cas de l’Australie pour illustrer mon propos. Il y a moins d’humidité dans l’air, ce qui réchauffe l’atmosphère et entraine plus d’incendies et donc brûle plus d’arbres. On parle d’un effet boule de neige ».
Pensez-vous que ces événements peuvent empirer ?
« Bien sûr que cela peut empirer. L’énergie solaire est absorbée par la surface de la terre, pendant qu’une autre partie est réfléchie. Avec le réchauffement climatique, les glaciers fondent donc réfléchissent moins l’énergie solaire et les océans absorbe plus la chaleur. Tout cela crée des événements naturels comme la tempête Gloria il y a quelques semaines ».
Quel impact cela peut avoir sur la planète ?
« La Terre a déjà connu des périodes chaudes, sans calotte polaire, avec des océans plus hauts et un climat plus tropical. Donc s’il y a un changement, et je suis certaine que ce sera le cas, ce ne sera pas un problème pour la terre. Le problème sera pour la faune et la flore mais surtout les humains. Je vous rappelle d’ailleurs qu’il y a eu déjà cinq extinctions de masse sur terre. »
Lucie Lanzon