Accueillir quatre cents étudiants durant tout un week-end n’est pas de tout repos. Cela demande du temps mais surtout de l’organisation. Découvrez comment depuis plusieurs semaines déjà, les magistériens vivent la préparation de cet événement.
Agenda et porte documents sous le bras. téléphone toujours à portée de main. les journées de Chloé sont rythmées par les échanges de mail, de coups de fil et les réunions avec les autres étudiants. Au mois d’octobre dernier, c’est elle qui a pris l’initiative d’organiser le Magisterium à Aix-en-Provence.
Si de son propre aveu l’expérience est « enrichissante et formatrice », elle a aussi un impact sur sa vie étudiante et personnelle. Entre l’organisation des réunions, la prise de contact avec les prestataires, les démarches administratives et les échanges avec les participants, le temps vient souvent à manquer.
« La période des examens a été difficile, nous étions en pleine création de l’association. La rédaction et le dépôt des statuts et des autres documents nécessitait du temps. Réviser et organiser l’événement a forcément pris le pas sur ma vie personnelle pendant quelques semaines. C’est aussi un peu stressant, on reçoit constamment des mails, des messages sur les réseaux sociaux. Parfois on a envie de déconnecter un peu, même si on prend plaisir à gérer cette aventure » confie Chloé.
Constat identique Pour Margot, trésorière de l’association : « Nous sommes constamment en train de jongler avec l’emploi du temps des cours. On reste souvent jusqu’à la fin de la journée pour avancer dans la planification. Mais parfois cela nous oblige à rentrer tard chez nous. Pour ma part je vis à Marseille et les temps de trajets viennent alourdir un peu plus des journées déjà bien remplies ».
A quelques jours seulement de l’événement, il faut aussi intensifier la préparation aux épreuves sportives et intellectuelles. Aux détours des couloirs il n’est pas rare d’entendre des étudiants en pleine discussion trouver des lieux et heures d’entraînements. Comme Anna et Agathe qui tentent, non sans difficultés, de réunir les deux promotions pour répéter la chorégraphie des pom-pom girls.
Dans la salle attenante, ce sont Robin et Morgane qui planifient un entraînement de basket-ball, et là encore réunir les étudiants s’avère compliqué. Les promotions ont un emploi du temps sensiblement différent, et les temps libres communs se font rare.
Si les étudiants ont pu parfois éprouver de la fatigue ou de l’appréhension durant l’organisation ; à une semaine du lancement du magistérium, tous assurent avoir les yeux fixés sur les mêmes objectifs : gagner et s’amuser, ensemble.
Lucas Kasprzak