Le temps d’un week-end, les Magistères de France vont se donner rendez-vous à Aix-en-Provence. Du 22 au 24 mars, 400 étudiants vont participer à une compétition rassemblant des épreuves sportives mais aussi intellectuelles. Retour sur les exigences financières inhérentes à la mise en place de cet événement attendu.
Le décor se met en place. Les acteurs se tiennent prêts. L’adrénaline de la compétition commence à monter. Le Magisterium approche. Trois jours qui resteront à n’en pas douter dans les mémoires et dont l’organisation est désormais réglée comme du papier à musique. Toutefois, arriver à ce résultat n’a pas été chose aisée. Il a fallu, pour les étudiants, du Magistère JCO, organisateurs, se dépenser sans compter pour mettre tout en place avant la « dead-line ». A commencer par le coût financier : un obstacle de taille. Le budget total s’élève en effet à plus 37 000 euros!
Il a donc fallu dans un premier temps rassembler les fonds. De nombreuses démarches ont été accomplies en vue de l’obtention de subventions. Les entretiens ont succédé aux nombreux remplissages de dossiers. Malgré certains ratés, dus notamment à des délais trop étriqués, la campagne a globalement été un succès. Environ un quart des fonds a pu ainsi être rassemblé avec, notamment, une grande participation du FSDIE et de la Mairie d’Aix-en-Provence. L’important delta est comblé par la participation versée par l’ensemble des participants. A noter, que pour la gestion de ces fonds et les différentes démarches, le JCO a créé une association indépendante du Bureau des Étudiants (BDE) afin d’avoir un compte personnel. Une action nécessitant des prises de contact avec la faculté (domiciliation), la banque et la préfecture.
Aussi nombreuses qu’importantes, les dépenses n’ont pas manqué. La réservation des hôtels a été particulièrement éprouvante. Finalement trois ont été retenus. Le manque de choix et les prix relativement élevés ont rendu ardues les recherches. De même, en matière de nourriture, obtenir des tarifs avantageux ou tout du moins préférentiels a été compliqué. Il faut également évoquer le coût requis pour la réservation des lieux et notamment pour les soirées (« privatisation » d’un bar et d’une boîte de nuit). Niveau matériel, les achats ou locations représentent, de leur côté, un investissement non-négligeable. Enfin, le tableau ne serait pas complet si on évoquait pas les nombreuses navettes et autres bus indispensables pour assurer le transport efficace et la sécurité des étudiants entre les différents sites (gares d’arrivée et de départ, hôtels, bar, CSU…).
Après cette organisation financière exigeante, on sait d’ores et déjà que le magistère JCO ne fera pas l’économie des efforts nécessaires pour aller chercher la gagne. Que leurs concurrents se le tiennent pour dit!
Maxence GEVIN