Le décès du joueur de football Emiliano Sala, disparu dans un crash d’avion, a été confirmé jeudi soir par les autorités britanniques. Un corps non-identifié avait effectivement été retrouvé. Entre tristesse partagée et hommages aussi nombreux que vibrants, la disparition de l’Argentin n’a laissé personne indifférent…
La funeste nouvelle est tombée dans la soirée du jeudi 7 février. Les autorités britanniques ont annoncé officiellement le décès de l’ancien joueur du FC Nantes Emiliano Sala. Après plusieurs semaines de recherches, la carcasse de l’avion transportant l’argentin vers Cardiff, son nouveau club, avait été retrouvée en début de semaine. Parallèlement un corps avait aussi été recueilli sans qu’il ne soit possible de déterminer s’il s’agissait du footballeur ou de son pilote. Les derniers fragments de doute et d’espoir ont donc été levés jeudi alors que la disparition de l’Argentin avait déjà fait grand bruit. Dans le monde du football mais pas seulement.
A Aix-en-Provence aussi le décès de l’attaquant Nantais a ému. Pour Pierre-Yves, le décès de l’Argentin est quelque chose de « traumatisant parce qu’il rappelle à tous à quel point la vie est fragile. Que la mort peut surgir n’importe quand ». Ce témoignage traduit bien l’émotion particulière liée à cette disparition alors même que Sala démarrait un nouveau chapitre de sa carrière. De son côté, Victor résume bien le sentiment général en évoquant un « événement malheureux mais sur lequel il n’y a pas grand-chose à dire ». Tout comme Julie pour qui, c’est simplement « triste ». En un mot, une catastrophe à taille humaine.
Quoiqu’il en soit l’émotion engendrée par cette disparition funeste a entrainé une multitude d’hommages. De la part d’amis et d’anciens coéquipiers, particulièrement affectés. De la part aussi des publics dans tous les stades français avec des chants à la 9ème minute des rencontres (9 pour le numéro du maillot de l’Argentin) et quelques commémorations d’avant match vibrantes comme à la Beaujoire lors du match Nantes-Saint-Etienne le 30 janvier dernier. Le vélodrome de Marseille a aussi fait un clin d’œil à sa manière à Emiliano Sala avec une banderole déployée par les supporters et des applaudissements nourris à la neuvième minute de la rencontre opposant l’OM à Lille.
Toutefois, les hommages ne se sont pas cantonnés au monde du football. Ils ont largement fleuri sur les réseaux sociaux. De la part de personnalités diverses. De jeunes pas franchement « footeux ». D’adultes critiques envers ce sport mais simplement touchés par la tristesse de l’événement. Cela démontre une fois encore que le football est bien plus qu’un « sport normal » et qu’il transcende les idées, les oppositions. Un rassemblement au-delà même du jeu.
Maxence Gevin