Ancien conseiller d’opposition à Aix-en-Provence, Bruno Genzana s’enthousiasme des résultats des élections départementales. Nouvellement élu conseiller départemental sous l’étiquette « Union droite » aux côtés de Véronique Miquelly, il nous fait aussi part de ses ambitions concernant le canton d’Allauch.
Vous avez eu 3 mandats en tant que conseiller départemental: quels étaient vos principaux objectifs à l’époque?
Mon parti était celui de l’opposition, nous souhaitions donc avant tout obtenir la majorité. Mais mon objectif principal restait de défendre ma ville, et agir le plus efficacement possible pour que le conseil départemental soit un partenaire efficace. Durant mon dernier mandat, nous avons mené à bien un projet assez important : la rénovation du collège de Luynes-Rempelin.
D’ailleurs, vous avez soutenu cette initiative portée par Jean-Noël Guérini…
Oui, il est vrai qu’investir dans l’éducation constituait une belle ambition. Il n’y a pas eu que des points positifs lors du dernier mandat mais ce genre de projets faisait partie intégrante de la dynamique que j’ai toujours souhaité défendre. En réalité, nos compétences n’ont pas vraiment de valeur politique.
Les résultats de mars 2015 ont offert la majorité à l’UMP. Même si vous affirmez que l’on ne peut pas faire de distinction politique à ce niveau, observerons-nous des changements ?
Notre campagne était basée sur l’idée du changement. De plus, les résultats ne font que confirmer cette envie de changement et d’alternance. À présent, l’UMP va se concentrer sur l’économie et l’emploi, qui sont deux secteurs primordiaux. L’ambition d’accroître le rayonnement du département fait aussi partie de nos ambitions.
Justement, quelles sont vos ambitions à titre personnel?
Je suis arrivé sur le canton d’Allauch avec un esprit de « conquête ». Ce n’était pas mon canton d’origine et mener à bien cette campagne prenait des allures de défi, que j’ai été très heureux de remporter. À présent, nous espérons avec Véronique Miquelly être suffisamment proches des maires afin de pouvoir soutenir les communes comme il se doit. Pas comme l’État, qui se trouve assez scandaleusement désengagé face à ces dossiers locaux.
Selon vous, quel est le moyen le plus efficace pour mener à bien tous ces projets ?
L’énergie est très importante. Étant aujourd’hui dans la majorité, nous aurons une plus grande marge de manœuvre pour agir avec encore plus de moyens et toujours plus de volonté. Pour ma part, je me suis toujours considéré comme l’avocat de ma ville. Je compte bien continuer dans cette voie.
Mariane BLAMBERT