©Magistère DJC

Cette semaine les étudiants de 2e année vous proposent une édition spéciale, consacrée à l’extrascolaire à l’université ; des articles réalisés dans le cadre de leur cours d’écriture journalistique.

Engagés au quotidien, les bénévoles de l’association Erasmus Student Network (ESN) d’Aix-en-Provence font de la mobilité une expérience unique et ouverte à tous. Ils organisent toute l’année des événements culturels et festifs pour une meilleure cohésion entre les étudiants internationaux et aixois.

Randonnées, excursions, visites, balades, soirées… Tant d’événements organisés par les étudiants bénévoles de l’Erasmus Student Network (ESN) d’Aix-en-Provence. Pour le plus grand bonheur des étudiants internationaux qui débarquent dans la ville. « Même si globalement on s’occupe des Erasmus, on ne fait pas de distinction ». Daniel Rodideal, président de l’association, prend un air professoral. Il lui tient à cœur de préciser que les étudiants venant de pays hors Union Européenne ont également leur place parmi eux. « J’aime beaucoup découvrir de nouvelles cultures et surtout partager la culture française avec les étrangers », s’enthousiasme Lia Melki, Directrice de Communication du réseau et membre du bureau. La jeune femme a rejoint l’association au retour d’un échange Erasmus qu’elle a effectué à Loughborough, au Royaume-Uni. « J’ai rencontré plein d’autres internationaux là-bas. C’était vraiment cool », se remémore-t-elle, un sourire dans la voix. 

Pour Daniel, il est important que personne ne soit laissé de côté : « Quand on arrive dans un nouveau pays et qu’on ne connait forcément personne, on risque de se sentir déboussolé ». L’idée est de permettre à chacun de vivre un séjour inoubliable lors de son passage en France. Comme il l’explique soigneusement, l’ESN fait en sorte qu’ « à la fin du semestre, les étudiants [soient] tristes de de se quitter ». Une réalité que confirme Victoria, étudiante en mobilité à l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence. « Je me suis sentie accompagnée. Tout cela m’a confortée dans l’idée de rester étudier ici encore quelques temps ». Si bien que la jeune femme de 23 ans qui a fini ses études depuis janvier dernier ne se résout pas à partir. Elle espère intégrer la Faculté de lettres de l’université à la prochaine rentrée académique. En attendant, elle se promène dans cette Provence à laquelle elle s’est tant attachée. Aix et ses environs n’auront bientôt plus de secret pour elle.

Avec la levée progressive des restrictions, Daniel se réjouit de voir que l’agenda de l’association se remplit. Avec la carte ESN, les étudiants internationaux profitent d’une tarification avantageuse dans les bars et boites de nuit partenaires du réseau. « C’est important qu’on les fasse sortir de nouveau et qu’ils découvrent la ville. Avec les confinements, bon nombre d’entre eux étaient déprimés », explique tristement Daniel. Face à une telle situation, les bénévoles du réseau ne sont pas restés les bras croisés. « Nous avons dû nous adapter en organisant des événements plus calmes, comme les soirées de jeux de société », se félicite le président de l’association. Selon lui, l’ESN a permis aux étudiants de garder le moral malgré la crise sanitaire. Le réseau a su maintenir un lien social qui, on le sait, a fait défaut à bien des jeunes.

Nerphalone Saint-Rival