© Magistère DJC

Cette semaine les étudiants de 2e année vous proposent une édition spéciale, consacrée à l’extrascolaire à l’université ; des articles réalisés dans le cadre de leur cours d’écriture journalistique. 

Le Bureau des élèves de la Faculté de droit d’Aix est l’une des plus grandes associations de sciences sociales de France… et l’une des plus actives, aussi. Agathe Smondack Salvador, membre depuis plusieurs années, en est convaincue.

« Ça fait trois ans maintenant que je fais partie du BDE d’Aix ! » débute fièrement Agathe. La jeune femme à l’énergie débordante a parfaitement trouvé sa place en tant que vice-présidente en charge des événements. En L1, motivée, elle prend soin de toujours être sur place. Habillée de son t-shirt « staff », Agathe court de tous les côtés et s’assure de la satisfaction des étudiants. Elle se souvient tendrement des soirées d’intégration lors desquelles les étudiants, heureux, la remerciait dès qu’ils la croisaient.

Elle ne supporte pas que l’on appelle son association une « boite à soirée ». En effet, elle accorde une importance toute particulière à l’extra-scolaire. « Arriver dans une fac aussi grande que la nôtre, ça peut faire peur. On craint tout de suite d’être seul. Le BDE déjoue ça. » Aide scolaire, conférence, événements sportifs, concours d’éloquence, modélisation des nations unies (M.U.N), spectacles humoristiques… Pas de doute, le BDE dynamise le campus.

Le M.U.N a particulièrement particulièrement marqué Agathe. Elle se souvient tendrement de sa première participation, il y a déjà deux ans de ça. « Pour rencontrer des gens, c’était plus facile de faire ça que d’aller seule en soirée, par exemple. On représente un pays pendant les deux journées de modélisation. C’est une expérience hors du temps, hors de soi ». La jeune femme parle avec tellement d’assurance qu’il est difficile de l’imaginer en première année, arriver timidement dans la salle dédiée à l’événement. Ses yeux noisette brillent alors qu’elle raconte sa récente victoire. Une expérience formatrice et résolument humaine, au même titre que le concours d’éloquence Démosthène auquel envisage de participer la jeune femme.

Avant ça, l’étudiante envisage de partir un an à l’étranger. Elle pense tristement à la fin de son rôle au sein de l’association. « On ne parle pas des choses qui fâchent », s’esclaffe-t-elle. Si Agathe a œuvré au sein du BDE pour être utile aux étudiants, l’association l’a aussi grandement formée. Il ne reste plus qu’à lui trouver un successeur qui, lui aussi, profitera de tout ce que l’extra-scolaire a à lui offrir.

Lucie Hugonenc