Fédérer l’ensemble des start up à travers un réel écosystème. Voici l’objectif du label FrenchTech qui a été attribué à la métropole d’Aix-Marseille en novembre 2014. Délégué général de MedInSoft et d’Aix-Marseille FrenchTech, Stéphane Soto profite de la soirée de d’opening des FrenchTech Weeks ce jeudi 24 septembre pour répondre à nos questions.
Vous êtes à la fois délégué général d’Aix-Marseille FrenchTech et de MedInSoft, quel est votre rôle dans l’organisation de cet événement ?
Medinsoft est l’association qui fédère, coordonne et gouverne Aix-Marseille FrenchTech. Et dans ce cadre, nous avons programmé un certain nombre d’actions dont la création d’événements festifs tels que celui-ci. C’est grâce à cette soirée que nous débutons trois semaines d’événements sur le territoire d’Aix-Marseille autour du digital sous toutes ses formes : prospective, emploi, formation, business, …
Quel intérêt pour la région d’avoir ce label French Tech ?
Regardez ce soir ! 800 personnes avec une esplanade complètement fermée pour une industrie qui se porte bien, qui compte 40 000 salariés sur le bassin et qui est en pleine croissance ! Donc le retentissement, il est national et international ! Grâce à toutes ces actions de promotion, de communication, nous créons des entreprises, nous faisons venir de nouveaux talents sur notre territoire, nous faisons venir des capitaux qui permettent à nos entreprises de connaître une belle croissance. Donc c’est tout bénef’ !
Quel genre d’entreprises sont présentes ce soir et quel est leur intérêt à être ici ?
Les entreprises présentes recherchent de la notoriété, de la visibilité. Aujourd’hui les exposants sont des sociétés quand même assez reconnues : Bouygues, Cisco, TDF, Jaguar Network, entre autres. Ce sont des entreprises avec une marque forte, une notoriété forte qui s’associent à un événement qui est à leur taille. C’est pour ça qu’on a des partenaires comme BMW, BNP ou APX ou même l’hôtel Renaissance qui nous accueille ce soir. C’est pour elles un affichage important car ça les classe dans une catégorie premium.
Travailler à la fois avec les villes d’Aix-en-Provence et Marseille permet-il d’obtenir une certaine complémentarité ?
Aix ou Marseille, ce n’est pas réellement une question. Je crois que c’est la métropole d’Aix-Marseille, finalement ce n’est plus qu’une agglomération. On le constate au travers des constructions qui jalonnent la route entre Aix et Marseille. Mais le 1er janvier ce sera une réalité. Nous sommes là pour animer tout cet écosystème, et pas seulement ce territoire, que ce soit Aix ou Marseille, la métropole ou la communauté du Pays d’Aix, sous toutes formes et avec toutes leurs qualités.
Valentin Nicolas