Loin de l’agitation urbaine, le château Paradis propose de s’initier à l’œnologie. Bien caché, le domaine jouxte le Puy-Sainte-Réparade, à 25 minutes d’Aix-en-Provence. Clémentine Riveron, responsable de la communication, accueille chaleureusement les amateurs de coteaux d’Aix. En toute simplicité, la jeune varoise transmet sa passion, et invite à déguster blancs, rosés et rouges des gammes « Château Paradis » et « Terre des Anges », plus haut de gamme. Le but étant d’offrir « un vin de qualité mais accessible à tous » comme l’explique ce petit bout de femme, arrivée il y a deux mois au domaine. Légers et fleuris, les vins Château Paradis convertissent généralement les plus réticents, poursuit avec fougue Clémentine.
Un domaine en plein développement
Avec 400 000 mises en bouteille par an, le domaine de Xavier et Odile Thiéblin est fondé sur un esprit familial et convivial. Exporté aux Etats-Unis, au Japon, en Allemagne, Belgique, Suède et bientôt en Thaïlande, Château Paradis sort de ses terres sans jamais perdre de son authenticité. En arrivant à la dégustation, tout est fait pour que les amateurs de vin se sentent chez eux. Le caveau a même été entièrement rénové il y a quelques semaines, et une touche de modernité a été apportée à l’étiquette souvent collée sur chaque bouteille.
L’inauguration du caveau est prévue en mars : l’occasion pour les particuliers de déguster le vin et découvrir son histoire si méconnue. Et pour mêler musique et culture générale, le « festival de music en vignes » est organisé les 19, 20 et 21 juillet au château. Il accueille chaque année entre 300 et 600 personnes par jour.
À terme, le château souhaiterait organiser de véritables cours d’œnologie, mais aussi des visites des plantations viticoles, pour parfaire les connaissances des non-initiés. « Je trouve dommage qu’au cours de nos études, on ne nous apprenne pas l’histoire du vin, de la viticulture à la mise en bouteille. Si l’on m’avait dit que je pourrais trouver un métier en lien avec le vin, je me serais immédiatement engagée dans cette voie« , confie Clémentine, le sourire aux lèvres. Avant de poursuivre : « la dégustation de vin se fait par les trois sens : la vue, l’odorat, puis le goût« . De quoi mettre le vin à la bouche.
Mélissa Henry