Clap de fin pour les aventures de Daniel Craig au service de Sa Majesté
Il fallait bien que cela arrive un jour. Avec Mourir peut attendre, la saga James Bond telle que nous la connaissons touche à sa fin. En tout cas, c’est ce que laissent entendre les studios de production depuis plusieurs mois. Finit le personnage de James Bond, on ne garderait plus que la désignation 007 pour la confier à quelqu’un d’autre. Les spéculations sur le prochain acteur, ou actrice, qui portera le célèbre matricule vont bon train. En attendant, que vaut le dernier film avec Daniel Craig ? Et bien pour ma part, je suis un peu mitigée. Mourir peut attendre nous offre un bel adieu au personnage tel qu’il est incarné depuis le Casino Royale de 2005. Il souffre toutefois de quelques défauts. Certaines scènes paraissent d’une longueur inutile et, à l’inverse, d’autres semblent avoir été coupées trop tôt au montage alors qu’on aurait voulu en voir plus. Mais rassurez-vous les scènes d’actions sont tout à fait à la hauteur de nos espérances ! Vous aurez votre lot de bagarres et de fusillades au visionnage. Après tout, c’est un point central des James Bond de ces dernières années ! Quoi qu’il en soit, ce dernier opus reste un bon film qui nous ramène aux sources du 007 de Daniel Craig pour mieux lui dire adieu. Maintenant, à vous de vous faire votre propre avis !
Mathilde Gibillino
Ronronnements et bouquins à volonté dans la librairie Mon Chat Pitre
Après une journée difficile, vous souhaitez câliner des boules de poils à quatre pattes et dévorer le dernier ouvrage à succès ? Vous avez bien raison. Et l’adresse parfaite pour vous se trouve à Aix-en-Provence. L’équipe de Mon Chat Pitre vous accueille chaleureusement avec des ronronnements, de la part des chats, et découvertes littéraires, proposées par les employés. Cette première librairie avec des chats a posé ses valises en centre-ville en juin dernier. Mon Chat Pitre s’est très vite imposé comme un véritable espace de lecture et convivialité, mais aussi de détente aux côtés de nos amis les félins. Si vous désirez prolonger le moment rendez-vous à quelques rues de là au Meow Cats Café pour profiter d’une pause gourmande et de caresses des chats.
Marie Lagache
Le coup de gueule
Squid Game, si exceptionnel ?
D’abord, j’hésite. Dès la sortie : un triomphe. Tout le monde en parle. La population mondiale semble adhérer. La presse s’emballe. Mais je reste sur mes gardes et j’attends que l’euphorie s’estompe. C’est le dernier samedi des vacances, je viens de rentrer en France et la météo m’empêche de me rendre au cinéma à pied : mon programme est chamboulé. Alors je me love sous une couette, j’inspire un bon coup et je lance le premier épisode de Squid Game. A vrai dire, ces derniers temps, je délaisse les séries Netflix. Toujours un casting efficace, il est vrai. Des images et une bande originale de qualité, je l’admets. Mais qui ne viennent que peu contrer l’absence d’un scénario recherché et parfaitement abouti. Attention, au moment où j’écris : je n’en suis qu’à l’épisode 5, tout peut encore évoluer. Mais pour l’instant, Netflix donne à son public – en grande partie âgé de 17 à 25 ans – ce qui semble l’attirer : du sang, de la violence et des cris. Justifiés ? Je rencontre encore des difficultés à en discerner la profondeur. Un parallèle à faire avec la Seconde Guerre Mondiale, notamment avec le Fils de Saul de Laszlo Nemes ? A voir. En ce qui concerne l’utilisation de la violence, on est loin de Quentin Tarantino, bien plus subtile. Même si je ne compte pas parmi ses plus grandes admiratrices. On est également très loin de Bong Joon-Ho et de son Parasite. Même si par certains aspects il cherche à s’en rapprocher, s’en jamais l’égaler. On est plus proche de la fameuse Casa de Papel, avec ses combinaisons rouges et ses masques menaçants. Prometteuse, puis ennuyeuse. On se rapproche également de la série brésilienne 3%, avec ses jeux, ses énigmes et la problématique de la survie. Mais je m’étais à l’époque (mes 17 ans expliquent peut-être cela) moins ennuyée. Une invitation à résoudre les épreuves avec les personnages, une plus grande complexité psychologique, des questionnements sur le futur de l’humanité, et j’en passe. Dans Squid Game, tout est prévisible, conventionnel, lourd. A voir si je finis par percer le mystère de cet engouement.