Pendant les vacances, la Rédac’ part en virée, et continue de dénicher pour vous les bons plans, les belles adresses et les événements à ne pas manquer. Après avoir parcouru Nevers, la Rédac’ pose cette fois ses valises à Paris.

Aujourd’hui, je retrouve mes copines à Paris. Aglaé vient tout juste d’y emménager, et Marika n’en est qu’à sa deuxième visite. Alors forcément, je prends mon rôle de guide à cœur. J’ai envie de leur faire découvrir mon Paris, celui des balades sans plan, des cafés chaleureux et des rires qui résonnent dans les rues.

On commence par la place des Vosges. J’aime toujours autant son calme, ses arcades, ses façades de briques rouges. Marika s’émerveille à chaque pas, lève la tête, s’arrête pour prendre des photos. En la regardant, je redécouvre la ville moi aussi. C’est étrange comme Paris semble toujours nouvelle quand on la partage.

On continue notre balade dans le Marais, en se racontant tout ce qu’on n’a pas eu le temps de se dire : les projets, les petits tracas, les histoires du moment. On rit sans arrêt. Le temps passe vite, trop vite. J’aime ces moments, sans se presser, juste portée par la ville.

Quand la pluie se met à tomber, on se réfugie chez Milou, un petit café à Bastille. Le chocolat chaud à l’ancienne y est épais, réconfortant, presque nostalgique. On reprend notre conversation comme si de rien n’était. Plus tard, une nouvelle averse nous pousse à chercher abri dans un restaurant à l’ambiance de camping rétro où l’on déguste une cuisine asiatique inventive. Le mélange est inattendu, mais j’adore.

En fin d’après-midi, on marche jusqu’au jardin des Tuileries. Le ciel s’éclaircit enfin. Les feuilles dorées tapissent les allées, les fontaines miroitent sous les derniers rayons du jour. L’air sent la pluie et les churros. Je m’arrête un instant pour respirer, pour garder ce moment en mémoire.

Je ris, je marche, je parle, je me sens bien. Paris me surprend encore, même quand je crois la connaître par cœur. Et aujourd’hui, grâce à Aglaé et Marika, c’est un peu comme si je la découvrais pour la première fois.

Bettina Jouan