Par Estelle Flory, Tristan Alirezai, Johan Lefevre, Vincent Doyelle, Jean-Baptiste Robert, Elodie Josserand, Nina Picard et Aurelie Sac
 
 
Après six mois loin des bancs de la faculté, l’équipe dirigeante du Magistère JCO a accueilli début septembre sa traditionnelle pré-rentrée. Pour la première fois, les trois promotions étaient réunies pour cette occasion. Face aux étudiants, Jean-Philippe Agresti, doyen de la faculté de Droit et de Science politique, a présenté ses vœux avant que chaque professeur développe son programme pour l’année à venir, devant les étudiants masqués, leurs mains désinfectées au gel hydroalcoolique. Au sommet du bâtiment René Cassin, les étudiants retrouvaient enfin un cadre académique. Et Jean-Philippe Agresti a insisté avant tout sur l’importance de reprendre cette vie étudiante après des mois d’incertitude : ‘’Malgré le masque, notre robe académique témoigne de l’importance de vous accueillir à nouveau dans cette maison, en présentiel ”. Les 60 étudiants ont ensuite écouté chaque intervenant dérouler le fil et les priorités du programme. Gil Charbonnier, co-directeur de la formation, a insisté sur l’éloquence et la culture générale : “La rigueur et la façon de s’exprimer feront la différence pour la suite de votre future carrière”.
 
Préparer l’insertion professionnelle 
 
“A l’issue du Magistère, tout le monde fait carrière et a un très bon profil”, promettait Dominique Augey, co-directrice de la formation, insistant sur la force du double cursus sur le marché du travail. Sans oublier l’adaptabilité de la formation, qui répond aux besoins et demandes des étudiants, formés notamment au journalisme en ligne et à la communication marketing. Cette journée a été vécue de façon positive par les étudiants qui ont découvert leurs nouveaux camarades et professeurs ainsi que leur emploi du temps. La 33ème promotion du MJCO a été accueillie aussi par les membres du Bureau des Étudiants.
 
Conditions sanitaires à respecter
 
Puis la vie étudiante a repris, comme pour l’ensemble des jeunes de la faculté de Droit et de Science politique, après une « rentrée particulière, avec des conditions sanitaires compliquées, mais ça reste vivable. Certes, on porte un masque toute la journée, mais on pourrait tous être enfermés chez nous.” Pour Anaïs, étudiante en master de droit privé, le masque est une nouvelle contrainte, mais il faut l’accepter. Cette future juriste se satisfait d’une reprise des cours en présentiel.
Si rentrée rime ordinairement avec “soirées”… d’intégration, cette année sera moins festive qu’à l’ordinaire. Port du masque et distanciation sociale obligent, les rapprochements physiques sont compliqués depuis le début de la pandémie de la CoviD-19.
 “On continue à vivre, mais différemment”, déclare Valentine 20 ans, masque sur le nez. “On a des familles, des grands-parents et je ne voudrais pas leur faire courir de risque”. Pour Anna, étudiante en seconde année de droit, le virus est bien là, mais elle trouve important de rencontrer des gens et profiter de ses années universitaires.

 
Une organisation nécessaire
 
Outre les festivités qui n’ont pas lieu, peu de choses ont changé dans le quotidien des étudiants. Les amphithéâtres n’ont pas désempli. Tout le monde s’est adapté. Magalie Stojanovic, adjointe administrative, chargée d’ajuster l’emploi du temps du laboratoire de langues, travaille derrière une vitre en plastique et un masque : “C’est un travail qui demande beaucoup d’organisation. J’y réfléchis depuis juin ”. Par ailleurs, l’utilisation des outils informatiques dans le respect des mesures sanitaires demande également de l’organisation.
Depuis fin septembre, des mesures supplémentaires ont été prises pour s’adapter davantage encore à la réalité sanitaire. Et depuis peu, les capacités d’accueil ont été réduites, pour renforcer plus encore les mesures sanitaires. 
Pour autant et après un long congé, les étudiants comptent bien mettre à profit leur année si particulière.