Prénom, nom, année de naissance: Thomas Loeillet, 1989

 

–          Profession et fonction

Journaliste, rédacteur spécialisé dans la finance (capital-investissement)

 

–          Quand avez-vous avez quitté le Magistère et avec quel(s) diplôme(s)? Et quel a été votre parcours, universitaire et professionnel, depuis?

J’ai terminé mes études en 2012 avec un M2 Journalisme économique, et le Magistère Journalisme, Communication, Economie. J’ai débuté ma vie professionnelle à L’Expansion durant l’été 2012, d’abord en stage, puis comme pigiste durant 18 mois. Je travaillais essentiellement sur des dossiers régionaux. J’ai ensuite rejoint Private Equity Magazine – un mensuel professionnel sur le capital-investissement – en juin 2014. Je suis toujours en poste au sein de cette petite rédaction indépendante basée à Paris.

 

–          Quel(s) souvenir(s) gardez-vous du Magistère?

Des rencontres, des opportunités, des galères. En premier lieu des rencontres. Des collègues de promo qui, pour certains, sont devenus des amis. Des enseignants ou intervenants, que ce soit au Magistère ou au sein du cursus économique, qui m’ont donné l’envie d’apprendre, de faire ce métier et de me spécialiser en éco/finance. Des opportunités, principalement via les stages, qui, pour deux d’entre eux, m’ont permis de travailler à la pige et de débuter mon aventure journalistique, mais aussi l’opportunité d’achever mon cursus au sein d’une université américaine. Une expérience exceptionnelle, folle et géniale. Enfin, des galères. Parfois administratives, parfois avec le matériel, parfois sur le contenu. Des galères, mais des galères structurantes et formatrices dans une profession pas toujours simple.

 

–          Quels conseils d’orientation donneriez-vous à de futurs étudiants Magistériens et, plus généralement, à de futurs étudiants en journalisme et/ou communication?

Chacun doit déterminer son orientation en fonction de ses envies et ses compétences, mais si j’avais un conseil à donner aux futurs journalistes du Magistère, ce serait de ne pas bouder la presse professionnelle. Les grandes rédactions et les grands noms des médias font plus rêver que les titres souvent inconnus, mais il y a de très beaux magazines au sein de la presse professionnelle. Je prêche un peu pour ma paroisse, mais c’est une catégorie de presse qui résiste bien mieux à la crise actuelle des médias, ce qui permet de travailler dans de bonnes conditions et de découvrir des rédactions à taille humaine. Par ailleurs, si le domaine vous plaît, vous pourrez acquérir une expertise reconnue.