Pourquoi avez-vous rejoint le Magistère Journalisme et Communication des Organisations (MJCO) ? Quelles étaient vos motivations ?

J’ai décidé de rejoindre le Magistère après un bac littéraire suivi de trois ans de classe préparatoire littéraire puis deux ans de master de Lettres. Les deux formations étaient intéressantes mais pas suffisamment professionnalisantes. J’apprenais énormément mais sans voir ce que je pouvais faire à part professeur de français…  J’avais besoin de plus de concret. Je voulais apprendre un métier qui me fasse rêver. J’avais entendu parler du Magistère par l’intermédiaire d’une amie qui y était. J’aimais bien le système des missions Synergie et des stages associés aux heures de cours. C’était était un bon compromis entre la classe préparatoire, la faculté de Lettres et des formations type « alternance ». C’était adapté à ce que je voulais faire. 

Quelle profession exercez-vous aujourd’hui et quel a été votre parcours professionnel ?

Aujourd’hui, je suis attachée de presse chez Pascale Venot, l’un des grands bureaux de presse parisien spécialisés dans l’art de vivre. J’ai ainsi renoué avec mon tout premier projet lorsque j’ai intégré le Magistère : je savais que j’étais passionnée de gastronomie et j’avais une grande admiration pour les chefs. Je rêvais de gérer leur communication et c’est plus ou moins ce que je fais aujourd’hui, notamment avec le pâtissier Pierre Hermé, dont je m’occupe à l’agence. Mais finalement, arrivée au Magistère et grâce à certains professeurs passionnés de la formation, j’ai découvert le journalisme ! J’ai été immédiatement attirée par ce métier.  J’adore rencontrer des gens, écrire des histoires. J’ai d’ailleurs pu intégrer la rédaction du journal La Provence, à Aix, en mission Synergie pour suivre la chronique judiciaire, puis en stage, ensuite comme correspondante locale. Ensuite, j’ai eu la chance d’intégrer la rédaction du quotidien national suisse Le Temps, un modèle en termes de rigueur, de traitement des sujets, de graphisme puis celle du Madame Figaro online, rubrique cuisine ! J’étais aux anges. Cette expérience a été décisive : je suis sortie pour des reportages, j’ai noué beaucoup de contacts et c’est grâce à cela que j’ai intégré mon bureau de presse actuel. 

Qu’est-ce que le Magistère vous a apporté dans le cadre de la continuité de votre parcours universitaire et professionnel, voire même personnellement ?

Le Magistère a été un tournant pour moi à tous les niveaux. D’abord, cela m’a permis de me réaliser à fond professionnellement. La formation m’a donné toutes les clés pour aller le plus loin possible grâce aux cours, mais également aux conseils et récits des professeurs. Je pense que c’est surtout cela qui donne envie de se dépasser et de vivre des choses aussi fascinantes qu’eux, pas seulement la théorie. Ensuite, au niveau personnel, j’ai rencontré de très belles personnes, au sein de classe ou durant les stages, par exemple au journal La Provence.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants actuels du magistère ou à ceux qui souhaiteraient intégrer le Magistère ?

Je leur dirais d’écouter leurs professeurs ! De ne pas juste les voir comme cela, mais comme des professionnels qui sont là pour vous guider et vous aider au mieux. Ils vous responsabilisent et c’est un vrai plus quand on arrive en stage. Qu’il s’agisse du journalisme ou de la communication, les deux univers sont très concurrentiels et il faut être le meilleur si on veut sortir du lot. Sans marcher sur les autres, mais en étant au top soi-même : arriver à l’heure, être force de proposition, rigoureux mais également créatif et déterminé… Et soigner son réseau ! Pour ceux qui souhaitent intégrer le Magistère, je n’ai pas de conseils si ce n’est «allez-y absolument » !  

 

Par Valentine Lamoureux