Pourquoi avez-vous rejoint le Magistère Journalisme et Communication des Organisations (MJCO) ? Quelles étaient vos motivations ?

Après ma licence en histoire à la faculté ALLSH à Aix-en-Provence, j’ai passé plusieurs concours officiels des écoles de journalisme. Après un entretien j’ai été accepté au Magistère. Quand j’étais en licence, j’avais des contacts avec certaines personnes du Magistère qui m’avaient encouragé à rejoindre la formation. Je savais qu’elle était bien, professionnalisante et que c’était un bon moyen d’arriver au métier que je voulais effectuer.

Qu’est-ce que le MJCO vous a apporté humainement et professionnellement ?

 Le gros avantage du Magistère, c’est la relation avec les professeurs et le parcours professionnalisant. Les missions Synergie sont un point essentiel qui permet de se confronter à la réalité du monde professionnel, de voir ses faiblesses, ses qualités, et de travailler sur ses points faibles pour s’améliorer. C’est aussi l’apprentissage quotidien avec des journalistes. Évidemment, le savoir-être est fondamental pour des jeunes journalistes : comment se comporter dans une rédaction, comment être tout simplement une bonne personne et se faire remarquer de façon positive. Humainement, je me suis fait des amis, j’ai partagé des choses. Le meilleur souvenir que je garde du Magistère, cela reste le Magisterium, organisé à Poitiers.

Quelle profession exercez-vous aujourd’hui et quel a été votre parcours professionnel ?

Quand je suis sorti du Magistère, je suis rentré au journal La Provence comme correspondant local de presse. Il n’y a pas eu de coupure, la continuité s’est faite directement dans le monde professionnel. Le Magistère m’a aidé pour préparer ce parcours : mes stages et missions Synergie m’ont apporté beaucoup. La première année j’ai fait un stage d’un mois à France 3. C’était la première fois que je mettais les pieds dans une rédaction. J’ai beaucoup appris. C’est là-bas que j’ai découvert que je suis fan de l’OM. Et c’est avec France 3 que j’ai fait ma première au stade Vélodrome en tant que journaliste, c’est un souvenir extraordinaire un peu comme un rêve d’enfant. Ensuite j’ai fait un stage à Seoul c’était très enrichissant. En 3ème année, j’ai fait un stage à Paris à l’agence JK Agency, spécialisée dans l’ESport. J’ai travaillé sur l’émission télé « ESport zone ». Ensuite, j’ai intégré le journal La Provence comme correspondant local de presse. Actuellement, je travaille sur le projet de création d’un nouveau media, un media web et application téléphonique qui s’articulera autour de l’actualité du monde du streaming et du jeu vidéo. Sur ce projet, je ne suis pas seul, je travaille avec Stéphane Brenguier, l’ancien directeur des opérations du Phocéen, media spécialisé sur l’actualité de l’OM. Je suis journaliste pour ce media.

Quels conseils donneriez-vous à de futurs étudiants qui souhaiteraient intégrer le Magistère ?

Tout simplement de ne pas louper son entretien, de contenir son stress, de rester soi-même. Pourquoi pas de se renseigner auprès d’étudiants qui ont déjà intégré le Magistère, pour savoir par exemple quelles questions peuvent être posées. Au Magistère, on apprend au quotidien en se faisant plaisir, ensuite les notes finalement viennent toutes seules. Je conseille aussi d’essayer d’aller toujours plus loin, d’écouter les conseils que donnent les professeurs. Ainsi, on progresse. Travailler ses points faibles permet d’avancer. Ainsi, en sortant du Magistère, en arrivant dans une rédaction, on sait quel comportement adopter, on connaît ses qualités et ses faiblesses. 

 

Par Ricardo Joseph