Magistère DJC : Pourriez-vous revenir sur votre parcours universitaire et professionnel ?

Robin Pretot : J’ai commencé mon parcours universitaire avec trois années de licence en droit à la faculté d’Aix-en-Provence. Une fois ma licence en poche j’ai décidé d’intégrer le Magistère DJC (ex JCO) directement en M1, puis je l’ai quitté après une année pour continuer à Sciences Po Aix car je voulais faire quelque chose de vraiment plus orienté vers la politique. 

Après la fin de mes études j’ai rejoint l’armée où j’ai un peu travaillé dans la communication. Puis j’ai rejoint les équipes d’élus régionaux et aujourd’hui j’ai été recruté par le cabinet du président de Région, Renaud Muselier, je suis devenu son Community Manager.  

MDJC : Selon vous qu’est-ce que le Magistère DJC ?  

RB : Je dirais que le Magistère c’est une formation qui a su combiner à la fois la théorie et la pratique. Elle permet d’appréhender les métiers du journalisme et de la communication tout en fournissant les bases nécessaires à l’exercice des métiers de ces deux secteurs. Une autre de ses caractéristiques, qui est aussi une de ses forces, est que c’est une formation encadrée par des professionnels de la communication et du journalisme qui ont pour objectif de former à leur tour des professionnels. 

Pour ma part, cette formation m’a offert une connaissance profonde et détaillée de l’environnement de la communication et du journalisme. Mais elle m’a aussi donné de la rigueur dans la pratique de l’écrit.  Les missions Synergie que j’ai eu la chance d’effectuer m’ont appris à être rigoureux dans mon travail et m’ont donné un aperçu intéressant du monde du travail.

Le Magistère, c’est aussi une expérience de vie ! On était la première promo à avoir lancé le Magisterium, c’était vraiment une expérience unique (d’autant plus que c’est le Magistère DJC, JCO à l’époque, qui l’a initié !). Cette compétition sportive a créé une vraie cohésion entre nous mais aussi avec les autres magistères. 

MDJC : Quels avantages offre à ses étudiants le Magistère DJC ? 

Cette formation donne de bonnes bases pour appréhender le monde du travail. Les connaissances acquises au Magistère ont beaucoup de valeur car ce sont celles de véritables professionnels de la communication et du journalisme. Et c’est quelque chose qui est très valorisé sur le marché du travail, facilitant ainsi l’insertion professionnelle. L’insertion est d’ailleurs aussi beaucoup aidée par une grande aisance de l’oral : le Magistère est une formation où les étudiants doivent chaque semaine présenter des exposés oraux. C’est un exercice extrêmement formateur et qui fait tout de suite la différence. Très professionnalisant, le Magistère prépare les étudiants à intégrer le marché du travail.

MDJC : Aujourd’hui, en parallèle de votre activité professionnelle, vous êtes de retour au Magistère pour donner des cours de communication politique. Pourquoi ce choix ? Et quelle est votre perception de l’enseignement ? 

RB : Je trouve que l’exercice qui consiste à transmettre ses connaissances est extrêmement gratifiant. Et c’est d’autant plus intéressant de le faire là où j’ai moi-même été étudiant. Quand on me l’a proposé j’ai tout de suite accepté puisque cela correspondait parfaitement à mon domaine de compétences et puis cela me permettait de garder un lien permanent avec la formation. Cela me permet aussi de participer à ce qui fait la spécificité du Magistère : un enseignement par des professionnels. 

MDJC : Recommanderiez-vous le Magistère DJC ? Et quels conseils donneriez-vous pour réussir au Magistère ? 

RB : Oui, je recommanderais d’autant plus le Magistère car ayant intégré Sciences Po ensuite, j’ai vu une grande différence. Le Magistère est une vraie formation de terrain. Un aspect qui est bien entendu fortement aidé par les missions Synergie où on est en confrontation avec le monde professionnel. On est prêt pour la suite, ça nous évite un choc thermique. A mes yeux, le Magistère n’a rien à envier à d’autres formations qui se veulent plus prestigieuses sur le papier. 

 

Aubin Roquet