Salma Laalj, étudiante au magistère Droit Journalisme et Communication @Magistère DJC
Etudiante au Magistère Droit Journalisme et Communication, Salma Laalj a toujours été motivée par l’idée d’aider les autres. Entre bénévolat, cours particuliers, service civique, et réussite de son master, la jeune femme de 23 ans vit aujourd’hui à un rythme effréné. Elle ne souhaiterait l’échanger pour rien au monde. 

Ambitieuse, généreuse, altruiste et impliquée. Tels sont les maitres mots qui décrivent Salma Laalj. Malgré son apparence humble, cette Marocaine n’est pourtant pas une étudiante comme les autres. Depuis le 15 octobre 2022, la jeune femme effectue, en parallèle de ses études qui lui demandent déjà beaucoup de temps et d’implication, un service civique au CROUS. « J’ai voulu m’impliquer davantage dans la vie civique. Etre dans une dynamique d’aide et de partage ont été mes grandes sources de motivation », explique-t-elle pour justifier ce choix. Organisations de sorties, d’événements en collaboration avec la Fédération Aix-Marseille Interasso ou le groupe des Erasmus, et de soirées débats, Salma est motivée par l’indépendance et la liberté dont elle bénéficie dans le choix de missions qui lui tiennent à cœur. « Généralement ce sont souvent des Erasmus ou des personnes qui ne viennent pas d’ici qui participent », affirme-t-elle avant d’ajouter fièrement qu’elle a récemment organisé un café des langues couronné de « succès ». « C’est la première fois que je vois un projet que j’ai créé se concrétiser sous mes yeux de A à Z, et ça m’a rendu très fière », poursuit l’étudiante.

Très formateur professionnellement, ce service civique a aussi été enrichissant sur le plan humain. Le fait de côtoyer des personnes de cultures, d’âges et d’horizons différents a permis à Salma de « s’ouvrir sur le monde » et de se « lier d’amitié » avec des personnes qu’elle n’aurait jamais rencontrées en temps normal. Pourtant, bien qu’elle s’y épanouisse, ce service civique lui demande aussi beaucoup de temps. Et c’est à raison de 24 heures par semaine, du lundi au samedi, qu’elle apporte son aide, sa bienveillance et sa bonne humeur au CROUS d’Aix-Marseille.

Un rythme de vie à 1000 à l’heure 

Malgré la forte implication que lui demande ses études et son service civique, Salma Laalj a pourtant décidé, ambitieusement, de ne pas s’arrêter là. La jeune femme donne dès qu’elle le peut des cours de français par le biais de l’organisme Acadomia et est aussi bénévole depuis 2019 à l’AFEV, une association luttant contre les inégalités à travers l’éducation. Grâce à cet organisme, Agathe, jeune lycéenne de 16 ans, reçoit chaque semaine la visite de Salma qui l’aide dans ses devoirs et lui apporte ses conseils face aux difficultés qu’elle peut rencontrer de manière plus générale. « C’est un vrai plaisir pour moi et j’ai souhaité continuer ce bénévolat car ça m’apporte énormément humainement et intellectuellement », affirme la jeune marocaine avant d’ajouter qu’ « avec le bénévolat, on donne certes de notre temps, mais on reçoit aussi beaucoup ».

C’est donc sans aucun regret que Salma cumule service civique,  bénévolat et cours particuliers avec son master à la faculté de droit d’Aix-en-Provence, l’obligeant alors à vivre sa vie à mille à l’heure. Et c’est généralement aux alentours de 22 heures qu’elle décide enfin de souffler et de rentrer chez elle. « Je cours partout et pour tout ». Selon elle, il n’est bien évidemment pas « toujours facile de tout allier », mais elle estime que « plus on a de temps, plus on en perd, et moins on en a, plus on le maximise ». Pourtant tout n’est pas aussi simple et la jeune femme n’hésite pas à avouer qu’elle reste « un être humain » et que « tout n’est pas tout beau, tout rose. C’est très fatigant ». Malgré tout cela, Salma met également un point d’honneur à garder du temps pour elle. C’est notamment par le biais du sport ou de virées entre copines qu’elle s’évade et relâche la pression. 

Une jeune femme motivée et motivante

Pour cette future juriste affirmée, l’avenir s’annonce brillant. Forte d’expériences riches et variées, Salma Laalj est également pleine de projets ambitieux pour l’avenir. L’étudiante marocaine, passionnée de relations internationales et motivée par l’idée de venir en aide aux plus démunis, souhaiterait pouvoir créer sa propre association. « Elle aurait pour but d’établir un réseau de parrainages qui profiterait aux enfants ne pouvant pas accéder à l’enseignement ». La jeune femme s’est en effet rendue compte en se rendant dans un petit village reculé au Maroc que beaucoup de petites filles et de petits garçons ne pouvaient pas aller à l’école ou poursuivre leurs études, notamment pour des raisons financières et de proximité. Pour Salma « l’enseignement est un droit très important » et celle-ci souhaiterait, dans un futur proche, poursuivre cet engagement qu’elle prend déjà aujourd’hui vis à vis de l’éducation. 

Laura Bernard