La deuxième édition du Magistérium se déroulait du 13 au 16 mars à Poitiers. Cinq magistères s’étaient donnés rendez-vous en Poitou-Charentes pour défendre leurs couleurs respectives. Les étudiants en journalisme et communication d’Aix-en-Provence étaient présents pour décrocher la victoire. Ambiance…
Vendredi 7h30 du matin : C’est l’heure du grand départ pour les magistères JCO et IE d’Aix-en-Provence. Devant la Rotonde, une soixantaine de magistériens attendent le bus avec impatience. Vêtus des couleurs rouge et noire, les étudiants posent leurs affaires et s’installent dans le bus: c’est parti pour douze heures de trajet jusqu’à Poitiers, la ville hôte de cette deuxième édition du Magistérium.
Tout le long du trajet, les chants résonnent: c’est à celui qui criera le plus fort pour défendre ses couleurs. Arrivé à 50 kilomètres de Poitiers, André, le chauffeur décide de faire une dernière pause. Ce que les étudiants ne savent pas encore, c’est que ce bus n’arrivera jamais à bon port. Une panne va en effet retarder l’arrivée des Aixois à Poitiers. Les magistériens commencent à s’impatienter. Heureusement, après une heure et demi sur le bord de la route, un transporteur vient au secours des participants.
20h : C’est enfin l’arrivée à Poitiers. Accueillis par le magistère TIC (Technique de l’information et de la communication), les Aixois assistent à la cérémonie d’ouverture, un verre de champagne à la main.
Les premiers contacts se créent avec les autres magistériens venus de Nancy, Paris et Poitiers pour participer aux différentes épreuves.
Le temps de poser les affaires à l’hôtel, et tous se retrouvent au bar “Le météo”, qui surplombe la cité poitevine. A 2h du matin, les festivités continuent pour certains dans les chambres, tandis que d’autres se préservent pour les épreuves du samedi.
Samedi, 8h du matin : Les yeux ne sont pas encore bien ouverts dans le bus qui mène au campus de Droit. Pourtant, les concurrents à l’épreuve d’éloquence n’ont pas le choix: il faut redoubler d’imagination pour rapporter les premiers points à son équipe.
“Faut il jeter le bébé avec l’eau du bain ? La magie se terre t’elle à Poitiers ?“ sont les deux questions à traiter. C’est Poitiers qui remporte haut la main cette première épreuve.
Le temps d’avaler un croissant et de boire un café et c’est l’heure du quizz de culture générale. Les candidats sélectionnés dans chaque magistère s’affrontent sur des thèmes variés comme le cinéma, le sport ou encore l’histoire. Après une heure de question, c’est bien le magistère JCO qui l’emporte. Les jeunes journalistes et communicants prennent la tête du classement. Une place qu’ils ne quitteront jamais !
Après avoir testé les qualités de réflexion des magistériens, c’est maintenant les compétences physiques qui sont mises à l’honneur. Dodgeball, volley et basket, les magistériens se battent corps et âme pour qualifier leurs équipes respectives pour les demi-finales qui auront lieu le lendemain. Le magistère JCO confirme les capacités entrevues l’année précédente en se qualifiant dans les trois compétitions. Le soir venu, tous les concurrents, bien que fatigués, se réunissent une nouvelle fois au bar dans le centre de Poitiers. Au programme, le festival des “électrisantes” pour danser jusqu’au bout de la nuit. Nicolas Rinaldi, membre du Bureau des Etudiants JCO joue la carte de la convivialité malgré la compétition: “On est là pour défendre l’honneur de notre formation, mais rien ne nous empêche de partager une bière avec les autres magistériens !”Au final, une soirée bien arrosée pour tous, avant de rentrer dans le vif du sujet le lendemain.
Dimanche matin 9h30 : Les magistériens JCO sont les premiers sur place, prêts à en découdre. C’est l’heure des premières demi-finales. Avec, d’entrée, un coup dur: l’élimination dans l’épreuve de dodgeball face à Nancy.Mais la déception sera de courte durée. Les victoire s’enchainent pour les équipes de volley et de basket, qui se qualifient pour leurs finales respectives: de quoi redonner l’envie de danser aux pompom girls JCO venues encourager leurs champions.
C’est d’ailleurs à leur tour d’entrer en scène. Il est bientôt 13h, et les différentes équipes de danseuses se préparent pour le “show final” de l’après midi. Cela fait plusieurs semaines qu’elles répètent dans le plus grand secret leur chorégraphie. Les magistériens se hâtent pour assister à la représentation. Là encore, nouvelle déception. A la surprise générale, les filles du JCO finissent troisième derrière les équipes de Poitiers et Nancy.
Mais pas le temps de s’apitoyer: il faut garder de l’envie pour motiver les finalistes de l’après-midi. Les épreuves de volley et de basket donnent lieu à des matches tendus qui voient enfin triompher les panthères JCO. Une foule rouge et noire envahit le terrain. Cette fois c’est sûr: avant même l’annonce des résultats, les apprentis journalistes et communicants le savent, ils ramèneront la coupe à Aix-en-Provence.
Il reste cependant un dernier défi à relever: la tant attendue “épreuve du champion”. Le magistère JCO désigne Julia, la plus combative des Aixoises. Au programme: un parcours composé de slaloms que les différents concurrents devront exécuter le plus rapidement possible, une balle de ping pong posée sur une cuillère dans la bouche. Nancy remporte l’épreuve mais cela ne suffit pas à rejoindre JCO au classement.
C’est l’heure des dernières photos, des dernières accolades. Julia savoure le champagne servi dans la coupe des vainqueurs. Les chants improvisés dans le bus de l’aller retentissent une nouvelle fois. Jérémy, élève de première année n’a plus de voix à force d’encourager les siens: “Je suis fatigué, je n’ai plus de voix, mais on est tellement heureux de rapporter la coupe !”
L’heure est au départ. André, le chauffeur assiste à la remise des coupes, le sourire aux lèvres. Il laissera le temps aux magistériens de prendre une douche et d’avaler un dernier repas, et les voilà repartis pour une nuit de trajet. Dans le bus, la joie laisse place à la fatigue. Les paupières lourdes, les jeunes aixois s’endorment avec la satisfaction du devoir accompli. C’est à 7h du matin qu’ils arrivent victorieux dans leur ville. Il faut maintenant dormir et récupérer. En espérant que ces bons résultats sportifs se prolongeront lors des partiels de fin d’année.
Enzo Wattine et Pierre Laurent Lemur