Retour sur les trois événements organisés du 5 au 7 octobre par Aix-Marseille Université.
La conférence « LIR’AMU » présentée par Didier Van Cauwelaert s’est passée en plusieurs étapes. Des ateliers d’écritures très attrayants ont d’abord eu lieu. La nocturne littéraire portait sur le fait de savoir « comment naît un roman ? ». Ce débat entre l’invité et les étudiants a été très apprécié et a certainement permis de clarifier l’écriture et la manière de concevoir le rôle de l’artiste en général, et de l’écrivain en particulier.
L’activité « SPORTIV’AMU » n’a en revanche pas pu se dérouler comme prévue. La météo a véritablement gâché la fête qui aurait dû avoir lieu sur les plages du Prado à Marseille. En effet, de nombreux étudiants étaient venus et certains dès le matin. Les facultés de médecine ont pu effectuer les épreuves sportives et s’amuser avant que la pluie arrive, en début d’après-midi. Alors que tout le monde se réjouissaient de faire du sport sur terre et mer, tout est tombé à l’eau ! Le speaker annonçait pourtant que cela n’était que « passager … jusqu’à 20h !« . Plus qu’une simple métaphore puisque la pluie a effectivement duré toute l’après-midi.
Seuls les plus courageux se sont obstinés à jouer au volley, créant un peu d’ambiance. Ils étaient une vingtaine, dont certains de la faculté des sciences du sport (STAPS) de Luminy, et d’autres de la faculté de Droit de Marseille ou d’Aix-en-Provence. Pierre-Antoine (Droit) confiait que « l’ambiance était chaleureuse malgré la pluie battante. On a pu partager cette galère avec des amis et s’en faire de nouveaux. Cela aurait été sûrement un événement super : l’organisation et la volonté y étaient. Mais pas la météo !« .
Le spectacle « ARTIST’AMU » a, quant à lui, laissé son empreinte pour terminer de la meilleure des manières ce premier festival. Il prenait place au Silo, à Marseille le vendredi soir, avec le concert de l’orchestre symphonique OSAMU, une représentation théâtrale issue du Master Pro « dramaturgie et écritures scéniques« . Et, enfin, le spectacle de danse présenté par une cinquantaine d’étudiants d’AMU. Quentin, en faculté de lettres et danseur pour le festival, a trouvé cela « sympa dans l’ensemble « , même s’il regrette que « seulement une centaine d’étudiants aient joué le jeu. Il faut dire que certains enseignants n’ont pas respecté la banalisation des cours et j’ai des amis qui n’ont donc pas pu participer !« .
Reste que le festival, malgré certains bémols inhérents à toute première édition, est parvenu à attirer l’attention ; grâce notamment à un programme très attractif. Nul doute que l’édition 2017 fera mieux encore avec, qui sait, un changement de ville…
Julien Philipakis