©Ricardo Joseph

Dans la ville de Paul Cézanne, le cinéma ne dort jamais. Parmi les grands rendez-vous de l’année, les festivals siègent toujours, et sans surprise, au premier rang. Malgré la crise sanitaire, l’ambiance cinéphile ne s’éteint point à Aix-en-Provence. Une aubaine pour Maël Guerry, originaire de Toulouse qui y fait ses études en langue japonaise depuis l’année dernière. Cet amoureux du 7ème art ne rate jamais les grands rendez-vous : « Peu importe l’endroit, pourvu qu’il y ait le mariage du son et de l’image ».

Le cinéphile se réjouit d’avoir participé l’an dernier à la 16e édition des Instants d’Eté, ce festival à ciel ouvert, organisé par la Mairie. « L’ambiance conviviale, la discussion sur le film autour d’un apéro… il y a tout pour me satisfaire ». Pour autant, son coup de cœur reste le Festival Tous Courts, cette compétition de court-métrage organisée par l’association « Rencontres Cinématographiques d’Aix-en-Provence » depuis 1983. « Je n’étais pas au courant que cet événement existait », se souvient-il, l’air enjoué. En effet, c’est l’un de ses amis qui lui avait envoyé l’affiche, l’an dernier.

« J’étais très content, parce que j’aime l’effet surprise du court métrage. Le plus souvent, ce ne sont pas des acteurs reconnus, et donc, je ne sais pas à quoi m’attendre ». De plus, il trouve que c’est l’événement cinématographique « le plus instructif culturellement et intellectuellement ». La durée de ces films est limitée, mais leur impact, lui, ne l’est pas. C’est certain, les festivals de cinéma font partie de l’ADN de la ville d’Aix-en-Provence. Présents tout au long de l’année, ils n’en ont pas fini de satisfaire l’appétit des amoureux de la fiction comme Maël qui a hâte de retrouver son siège au Pavillon de Vendôme. On en oublierait presque la Croisette et son fameux tapis rouge.

Ricardo Joseph