Cyclisme : Chez les slovènes, les couteaux s’aiguisent

Boulversé, comme l’ensemble du monde du sport, le peloton retrouve progressivement des sensations de compétition depuis le début de la saison UCI fin janvier à Marseille. Et les favoris du prochain tour de France sont déjà en verve.

C’est un combat commencé à distance que l’on scrutera jusqu’au départ de la Grande Boucle, le 26 juin à Brest. Ce samedi, Tadej Pogacar et Primoz Roglic se sont illustrés, respectivement sur le Tirreno Adriatico et sur le Paris-Nice. Le vainqueur du tour de France et son dauphin, tous deux slovènes, semblent se préparer à un nouvel affrontement fratricide, à moins qu’un autre costaud se mette en travers de leur route. Il n’en a rien été cette semaine, Primoz Roglic a écrasé Paris-Nice, remportant 3 étapes, et devrait, sauf accident, remporter le classement général aujourd’hui. Schachmann et Vlaslov, pourtant deux grands talents de la discipline, n’ont quasiment jamais pu tenir le coup de pédale féroce du coureur de l’équipe néerlandaise Jumbo-Visma, qui se présentera sur le Tour avec, comme l’an passé, une équipe démesurément supérieure aux autres. Cela n’avait pourtant pas suffit à réfréner les ardeurs du cadet Tadej Pogacar. À seulement 21 ans, le plus jeune vainqueur du tour de France depuis 1904 ne peut plus se cacher. Il fait d’ailleurs même mieux. Aligné sur un plateau très relevé, le coureur d’UAE Emirates Team a remporté en solitaire la 4ème étape du Tirreno Adriatico, s’emparant par la même occasion du maillot « Azzura » de leader. Les français Romain Bardet et Julian Alaphillipe, relégués au 12 et 14ème rang ne sont que spectateurs de la puissance développée par le prodige lorsque la pente se raidit. S’ils veulent enfin succéder à Bernard Hinault, dernier vainqueur français du Tour de France, il faudra assurément trouver le moyen d’écarter ou de freiner le duo slovène, lancé à toute allure.

Léo Khozian 

After Life, vivre sans 

Cette série est importante. Elle l’est, car elle se penche sur la vie d’après. Pour After Life Ricky Gervais est derrière et devant la caméra. Derrière, l’écriture est très bonne, comme à son habitude, les personnages sont profonds et touchants. Devant, il est extrêmement talentueux, il incarne Tony : un journaliste d’une cinquantaine d’années qui mène une vie parfaite, est apprécié de tous. Mais après le décès de sa femme, il change totalement de personnalité et opte pour une nouvelle façon de vivre. Il ne veut plus vivre sans Lisa, sa défunte épouse, alors il décide de vivre sans aucune convention sociale, et le jour où il dépasse trop les bornes, il se suicide.  Cependant, au fil des épisodes, il rencontrera des personnes qui vont l’aider à vivre avec ses démons. Une série frissons de 12 épisodes, qui durent chacun entre 20 et 30 minutes. Disponible sur Netflix, à regarder sans modération !

Vincent Pic