Pourquoi avez-vous rejoint le Magistère Droit Journalisme et Communication (DJC) ? Quelles étaient vos motivations ?

             Ma première formation était axée sur le marketing appliqué (un DUT Techniques de Commercialisation) et je souhaitais poursuivre dans cette voie. Le Magistère offrait alors un diplôme en économie et en communication accessible à Bac+2. L’idée d’obtenir l’équivalent d’une double licence puis d’un double master au sein d’un même cursus m’a séduit, j’ai donc candidaté. Plusieurs camarades de promotion ont d’ailleurs fait le même choix et nous nous sommes retrouvés ensemble au Magistère. Preuve (qu’il en est) que cette formation parle aux profils DUT.

Si je devais recommencer ma vie étudiante, je referais ce choix avec sérénité. Avec le recul, je remarque que les étudiants formés ici possèdent un équilibre entre savoir, savoir-être et savoir-faire qui fait souvent défaut à d’autres cursus plus prestigieux mais 100% universitaires ou 100% école de communication (ou de journalisme, commerce…).

Quelle profession exercez-vous aujourd’hui et quel a été votre parcours professionnel ?

J’occupe un poste de direction dans une entreprise d’une quarantaine de salariés dans le canal du Mozambique. Pour caricaturer, mes missions se divisent en quatre axes : la gestion, le management, le développement commercial et les achats. Mes journées sont rythmées par différentes actions comme briefer les équipes, négocier avec les fournisseurs, rédiger une réponse à un appel d’offres, échanger avec les clients, gérer les approvisionnements en matériel ou encore adapter les process internes avec l’équipe d’encadrement. Mon challenge quotidien est de gérer le court terme et de prévoir le long terme. J’essaie de garder en tête cette phrase d’Edgar Morin : « À force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel. »

J’ai débuté par des postes de chargé de projet puis de chef de projet en agence. J’ai vite compris que pour garder le plaisir d’aller travailler chaque matin je devais diversifier mes compétences. La communication m’a passionné et me passionne toujours mais je la considère désormais davantage comme une compétence transversale que comme une spécialité.

Qu’est-ce que le Magistère vous a apporté dans le cadre de la continuité de votre parcours universitaire et professionnel, voire même personnellement ?

Je considère qu’il y a un avant et un après Magistère. Le Magistère m’a apporté l’ouverture d’esprit et la détermination. J’y ai appris qu’en réfléchissant et en travaillant dur on peut relever tous les défis que la vie nous amène.

Le Magistère est pour moi une famille exigeante, juste et bienveillante. Ses classes à taille humaine et l’enseignement qui y est dispensé sont certainement la clé de son succès, mais c’est surtout la qualité de l’équipe de direction et des intervenants qui fait la différence avec d’autres cursus. J’y ai rencontré des personnes d’un grand talent et d’une profonde humilité.

La diversité des profils et des sujets enseignés m’a également fait prendre conscience de l’importance des savoirs fondamentaux et des compétences transversales. 

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants actuels du magistère ou à ceux qui souhaiteraient intégrer le Magistère ?

Travaillez votre savoir-être, aiguisez votre esprit critique et votre capacité d’écoute. Les employeurs embauchent moins sur les compétences (qui peuvent s’acquérir) que sur le comportement et l’état d’esprit. D’autant plus dans des secteurs en pleine mutation, où les métiers exercés n’existaient pas il y a à peine dix ans. Ne pensez pas que l’école est le seul endroit où l’on doit apprendre, vous devrez apprendre toute votre vie. Pour améliorer vos compétences, trouvez des personnes que vous estimez dans un domaine et demandez-leur conseil. Enfin, travaillez votre réseau ! 

 

Par Valentine Lamoureux