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Prise de l’hôpital Al-Shifa : Mercredi 15 novembre, l’armée israélienne a pénétré dans le complexe hospitalier Al-Shifa. Tsahal a justifié la prise de l’hôpital, où étaient retranchés 2300 civils, par le fait que du matériel d’armement s’y trouvait. Cette attaque a permis à l’ONU d’obtenir une première résolution, depuis le début du conflit, visant à créer des “pauses et voies humanitaires”.

Présidentielles en Argentine : Organisé le 19 novembre, le second tour des élections présidentielles verra s’affronter Sergio Massa, ministre de l’économie, et Javier Milei, économiste “anarcho-capitaliste”. Arrivé en tête au premier tour le 22 octobre, le candidat du gouvernement sortant n’est pas pour autant donné gagnant au second tour. Son adversaire, un candidat d’un nouveau genre qui brise les codes de la politique en faisant le  “show” sur les plateaux de télévision, vient rendre très incertain l’issue du vote.

Rencontre de Saint-Denis : Vendredi 17 novembre, Emmanuel Macron a essayé, à nouveau, de “créer un consensus” avec la moitié de l’opposition, comme cela avait été fait le 30 août dernier. Malgré un désistement de plusieurs chefs de parti qui plombe l’exercice présidentiel, Marine Tondelier (EELV), Fabien Roussel (Parti communiste), Jordan Bardella (RN) ont notamment répondus présent. Le chef de l’Etat a proposé la simplification d’un référendum d’initiative partagée (RIP) sauf si celui-ci concerne un texte débattu au Parlement. Le président du Rassemblement national a donc mis en avant l’idée d’un référendum sur l’immigration, rejeté par le locataire de l’Elysée.

Rencontre sino-américaine : Joe Biden, président des Etats-Unis, a reçu son homologue chinois, Xi Jinping, à San Francisco en Californie ce mercredi 15 novembre. Cette rencontre avait pour objectif d’apaiser les tensions entre les deux superpuissances mondiales : les conflits armés, l’intelligence artificielle et le narcotrafic (Fentanyl). La Maison-Blanche a déclaré que les échanges avec la délégation chinoise avaient été “francs et constructifs”.

Procès d’Éric Dupond-Moretti : Le ministre de la Justice est soupçonné d’avoir usé de ses fonctions pour régler ses comptes avec des magistrats qu’il avait critiqués dans le cadre de sa fonction d’avocat, ce qu’il conteste fermement. Le procureur général a requis mercredi, contre le Garde des sceaux, une peine d’un an de prison avec sursis car le ministre se serait rendu coupable du délit de “prise illégale d’intérêts”. La Cour de justice de la République (CJR) rendra son verdict le 29 novembre.