Sylvie André intervient au Magistère DJC où elle assure un cours de presse magazine en deuxième année. L’intervenante assure aussi une mise à niveau – pour les nouveaux arrivés en deuxième année – de son domaine de prédilection : la communication. Cette communicante née cherche à transmettre ses nombreuses connaissances grâce à ses expériences professionnelles variées. Le Magistère est à cet égard une formation parfaite pour créer la passerelle entre le monde universitaire et le monde professionnel. 

  • Quel est votre parcours professionnel ? 

J’ai un seul port d’attache : la communication ! Après l’institut de la presse (Paris, Assas), j’ai finalisé mes études universitaires en faisant un 3ème cycle au Celsa (Paris, Sorbonne) juste avant de faire mes premiers pas professionnels. 

J’ai commencé ma carrière au sein de structures professionnelles comme un groupement d’entreprises de la pétrochimie, précurseur dans les premières actions de sensibilisation du public au recyclage des bouteilles plastiques puis chez Carte Bleue Visa. J’ai ensuite rejoint Giat Industries, l’année du lancement du premier salon européen de l’armement terrestre. Quelques années plus tard, j’ai découvert le secteur des assurances collectives avec le groupe Bayard. 

A la suite de ces expériences, le temps est alors venu de faire mes armes en tant que consultante indépendante. Cela m’a conduit à rejoindre le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, le CEA. 

La variété des missions, à Paris puis dans le sud de la France, le défi de projets comme l’accueil du projet ITER à Cadarache ou encore les multiples débats publics organisés pour des projets du CEA ont jalonné ces dernières années. Ce sont autant d’expériences riches et de situations apprenantes que j’aime à partager lors de mes interventions au sein du Magistère.

  • Comment avez-vous découvert le MDJC ?  

C’est le hasard de rencontres professionnelles. Responsable des relations presse pour le centre de recherche du CEA, implanté à Cadarache, j’ai d’abord croisé le chemin de Damien Frossard puis celui de Dominique Augey et de Gil Charbonnier. Leur implication, leur enthousiasme et leur énergie en faveur des étudiants m’ont séduite. Il m’a paru alors naturel de rejoindre le Magistère pour partager et transmettre mon expérience aux nouvelles générations de professionnels.

  • Quelle est votre perception de l’enseignement ?

C’est un enseignement très riche, par ce mélange de cours magistraux, de projets et d’expériences professionnelles. Il permet de donner de solides armes aux étudiants et constitue une vraie rampe de lancement professionnel.

  • Trois conseils pour réussir au Magistère DJC ? 

Pour réussir au Magistère, la pugnacité, la curiosité et la force de travail sont primordiales. 

  • Comment qualifiez-vous la formation du MDJC ? 

C’est une formation atypique, une école au cœur de l’université. C’est toute sa force ! Le Magistère DJC sait combiner le fonctionnement d’une école avec un suivi et un encadrement des élèves très sérieux, mêlé à l’ouverture d’esprit caractéristique du monde universitaire.

  • Fiction : Quel parcours auriez-vous eu si vous aviez commencé à la rentrée 2021 ?

Si j’avais débuté ma formation, en temps de Covid, mon parcours aurait sans doute été le même in fine… Car nos métiers, communicant, journaliste, nous permettent de nous adapter à toutes les situations. Les interviews pouvant se faire par Skype, Teams ou Zoom, on peut finir par y arriver. La preuve : nous avons réussi, avec les deuxièmes années, à réaliser le magazine du MDJC, à distance, avec un (peu) de volonté et pugnacité.

 

Lucas Sonneville