Samedi 19 février- Tensions à la frontière russo-ukrainienne : les Français sont appelés à quitter l’Ukraine au plus vite 

Le 19 février, après Berlin et Vienne, c’est Paris qui a appelé ses citoyens à quitter l’Ukraine « sans délai ». Dans la matinée, des bombardements avaient éclaté, tuant deux militaires ukrainiens, selon Kiev. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a alors proposé une rencontre avec Vladimir Poutine lors de la Conférence sur la sécurité qui s’est tenue à Munich, en Allemagne.

Dimanche 20 février – Conflit russo-ukrainien : Emmanuel Macron tente une énième conciliation entre les deux pays

Le 20 février, alors que les incidents s’enchaînent dans l’Est de l’Ukraine, le président français, Emmanuel Macron, a multiplié les entretiens avec ses homologues russe et ukrainien en présence pour éviter un conflit armé. Après leur discussion, Paris et Moscou se sont dits d’accord pour « intensifier  » la voie diplomatique.

Lundi 21 février – Vladimir Poutine reconnaît l’indépendance des régions séparatistes du Donbass 

Le chef d’Etat russe, Vladimir Poutine, a reconnu lundi 21 février l’indépendance de Donetsk et Lougansk, les régions séparatistes prorusses situées à l’est de l’Ukraine. Cette décision est intervenue dans un long discours télévisé à l’issue duquel il a signé en direct le « décret de reconnaissance » de l’indépendance des « républiques autoproclamées » du Donbass. Cette annonce met fin à un processus de paix. 

Mardi 22 février – Crise ukrainienne : L’Union Européenne et les États-unis annoncent des sanctions 

Alors que Vladimir Poutine a renouvelé ses menaces d’une guerre contre l’Ukraine, un parquet de sanctions contre la Russie a été approuvé par l’Union Européenne, à l’unanimité. De même, Washington a annoncé une « première tranche » de sanctions économiques. Ces mesures pourront être renforcées en cas d’« escalade » russe en Ukraine. 

Mercredi 23 février – L’Ukraine se prépare au pire

Alors que les tensions entre l’Ukraine et la Russie continuent de monter, le chef d’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, prend des mesures pour se préparer à la guerre. Ce mercredi 23 février, Kiev déclare le « régime de situation d’urgence » dans l’ensemble du pays à compter du 24 février ainsi que la mobilisation des réservistes âgés entre 18 et 60 ans. « Je ne peux pas faire de prédictions quant aux prochaines décisions de la Russie, des séparatistes ou du président russe lui-même (…) mais croyez-le, nous sommes prêts à tout », affirme solennellement le président ukrainien. 

Jeudi 24 février – Vladimir Poutine déclare la guerre à l’Ukraine

Le jeudi 24 février à 3h du matin en Russie, le président russe a annoncé le déploiement d’une « opération militaire spéciale » et le lancement d’une offensive en Ukraine. Plusieurs villes dont la capitale, Kiev, ont été bombardées entraînant la perte de près de 40 soldats et d’une dizaine de civils. Dans son discours télévisé de vingt-huit minutes, Vladimir Poutine met également en garde tout pays extérieur qui souhaiterait intervenir dans ce conflit. Les menaces de la Russie sont claires, sa réponse sera « immédiate et conduira à des conséquences qu’aucun pays n’a jamais connues ». Quelques heures plus tard, Emmanuel Macron a pris la parole sur ce sujet en affirmant que « la France se tient aux côtés de l’Ukraine. Leur liberté est la nôtre ».

Vendredi 25 février – La Russie met son veto à une résolution sur l’invasion de l’Ukraine

La Russie a mis son veto à une résolution sur l’invasion de l’Ukraine, vendredi 25 février, lors d’un vote au Conseil de sécurité de l’ONU. Le texte dénonçait une « agression contre l’Ukraine » et lui réclamait de retirer ses troupes du pays. Sur les 15 membres du Conseil, 11 pays ont voté en faveur du texte, co-rédigé par les États-Unis et l’Albanie. En revanche, trois pays se sont abstenus : la Chine, l’Inde et les Emirats arabes unis. Le projet avait toutefois été adouci dans les heures précédant le scrutin pour « sécuriser » des abstentions et éviter que ces pays ne votent contre.