C’est indéniable, « Juliethfitness », alias Julie Thaon est accro au fitness. Grâce aux réseaux sociaux, notamment Instagram avec plus de 16 000 abonnés au compteur, elle partage sa passion du sport. Trainings, alimentation, troubles alimentaires… la jeune varoise de 23 ans aborde tous les sujets qui la touchent sans langue de bois.
Du haut de son mètre 78, Julie Thaon a deux facettes. D’un côté, il y a la bonne vivante, fan de hard rock, qui aime écrire, manger et sortir avec ses amis. De l’autre, il y a la sportive au moral d’acier, qui partage auprès de ses milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux sa passion du fitness. A 23 ans, la sportive aux origines italiennes, n’hésite pas à dire haut et fort ce qu’elle pense. Pipelette, sarcastique sur les bords, la sudiste a du caractère mais surtout de l’énergie à revendre. Tout commence en 2015, après avoir arrêté le sport pendant plusieurs années la jeune femme à la longue chevelure brune décide de se reprendre en main en se lançant dans le fitness. «J’ai d’abord commencé pour mincir car j’avais pris une dizaine de kilos. J’ai longuement souffert de troubles du comportement alimentaire. Le fitness m’a aidé à guérir. Aujourd’hui, ce sport prend une place particulière dans ma vie. C’est devenu une passion», explique-t-elle d’une voix déterminée.
Équipée de sa brassière, de son leggin et de ses baskets, Julie s’entraîne cinq fois par semaine. Bras, jambes, dos, elle travaille régulièrement toutes les parties de son corps. Le fitness, elle l’a dans la peau mais surtout dans la tête. Pour elle, c’est un dépassement quotidien. C’est finalement en 2017, qu’elle partage pour la première fois sa passion en ouvrant un compte instagram. «J’ai ressenti le besoin de témoigner mon expérience en parlant de mes troubles du comportement alimentaire, de ma perte de poids, ainsi que de mes trainings. J’ai commencé avec mon compte Instagram, mais ça ne me suffisait plus. Par la suite, j’ai créé un blog. C’est apparu comme une évidence car j’aime écrire et j’ai des tas de choses à raconter. Puis finalement, j’ai ouvert ma propre chaîne YouTube. Tout s’est enchaîné très rapidement.»
Une influence sur toutes les générations
Grâce à son activité sur les réseaux sociaux, Julie touche toutes les générations. «Au début, je craignais de n’atteindre que les plus jeunes. Les 11- 15 ans me posent beaucoup de questions dans les commentaires. Les jeunes actifs sont également très présents. En revanche, les adultes et les personnes plus âgées restent discrets. Pourtant ils me suivent. Ils regardent mon travail, aiment une publication de temps en temps, mais ils entrent rarement en contact avec moi», souligne-t-elle.
En partageant des vidéos de training, des conseils pour mieux s’alimenter et faire du sport, la sudiste à l’accent chantant réussit à influencer ses abonnés. Elle reçoit régulièrement des messages de la part de personnes entre 14 et 40 ans qui, grâce à ses publications, se motivent pour aller à la salle. «Je suis toujours émue quand je lis ces mots remplis d’amour, notamment quand il s’agit de femmes qui sont devenues mamans. Ce sont des personnes modérées, matures, qui me remercient pour quelque chose que j’ai fait sans en avoir conscience. Se rendre compte que l’on a un impact sur la vie des gens est impressionnant, et vraiment gratifiant.», déclare-t-elle d’une voix enjouée. Dans l’univers de Julie, il n’y a aucune pression. Parce que faire du sport doit être avant tout un plaisir et non une corvée. Le plus important est d’être bien dans sa tête… et dans ses baskets.
Jennifer Guerrieri