Barboter en famille, un dimanche matin ? Six bébés, cinq mamans et trois papas sont présents au rendez-vous de 10h, fixé par l’Axium Kinésithérapie. Dans une atmosphère légèrement chlorée, irradiée de lumière par les nombreuses fenêtres qui tapissent la pièce, ils évoluent comme des poissons dans l’eau. «Ils sont à l’aise immédiatement, parce qu’ils se retrouvent dans les conditions pré-natales, celles du ventre de leur mère» affirme le coach, Maxime Gilmer. Ce jour-là pas de cris stridents, ni de larmes à faire déborder l’eau à 32°C, de cette piscine en arc de cercle. «Il s’agit avant tout d’une activité à pratiquer en famille, qui crée des liens entre les parents et leur enfant», ajoute le coach. Dans le bassin profond d’un mètre quarante, les bébés oscillent entre toboggan et autres structures en mousse. Mais si crawl et nage papillon ne sont pas de mise, cet éveil aquatique présente de multiples vertus.
«Plus tôt ils commencent, plus ils ont des aptitudes pour la natation»
Outre l’aspect ludique, un contact précoce avec l’eau favorise la motricité. Surtout, il développe une appétence particulière pour la natation. Alors que les enfants esquissent leurs premières brasses à partir de six ou sept ans en moyenne, «les bébés qui participent à ce type de séance savent nager vers trois ans et demi» affirme Maxime Gilmer. Si par la suite, ils peuvent s’inscrire au centre pour y suivre des cours, «les parents jouent aussi ce rôle d’apprentissage, lorsqu’ils ont une piscine par exemple» déclare le coach. Passée la barrière de l’appréhension, quoi de mieux que de rendre l’utile à l’agréable. Et de nager en famille.
Thémïs Laporte