Les 26 et 27 septembre derniers, le tumulte du festival Marsatac a résonné dans le quartier de la Belle-de-Mai, à Marseille. Retour sur cette seizième édition.
Vendredi 26 septembre, à la Friche de la Belle-de-Mai à Marseille, le festival Marsatac accueillait pour sa seizième édition une flopée d’artistes internationaux. Et c’est dans une ambiance fiévreuse que Skip The Use a ouvert le bal. « Ils étaient très énergiques, ils ont réussi à bien chauffer la salle mais ce n’est rien comparé à la performance des Casseurs Flowteurs ! Eux, ils ont mis le feu ! », raconte Alicia, jeune fan de 19 ans visiblement emballée. Composé du rappeur à succès Orelsan et de Gringe, les Casseurs Flowteurs déversent depuis plus d’un an, un rap français efficace qui attire les foules. Et le moins que l’on puisse dire c’est que pour leur premier concert à Marseille le public était au rendez-vous, reprenant en chœur les chansons à succès du duo, et leur demandant plusieurs fois de revenir sur scène.
Gramatik, beatmaker qui propose un mélange efficace d’électro dubstep et de jazz funk, a enchainé. Pour sa deuxième venue à Marseille, le Slovène n’a pas hésité à enjailler la foule à coups de grosses basses saturées avant de laisser la place au drum and bass de Dirtyphonics.
Le samedi soir, entre les lives de Trentemoller, Super Discount 3, Gesaffelstein ou encore Tiga, les amateurs de musiques électroniques ont été servis. C’est dans la salle de la cartonnerie que les quatre artistes ont délivré successivement une performance explosive à nos oreilles ébaubies. Enfin, autre concert à retenir : celui de Fakear. Le petit prodige de Caen, était programmé dans la petite salle du Cabaret Aléatoire qui s’est retrouvée très vite inaccessible, obligeant certains fans à rebrousser chemin. « Quand j’ai essayé de rentrer dans la salle pour voir le live de Fakear, je me suis faite secouer dans tous les sens par la foule. J’ai tenu quatre morceaux et je suis partie », explique Camille, venue de Nice spécialement pour le festival.
Quoi qu’il en soit, nul doute que les Marseillais ont su profiter comme il fallait de leur festival préféré, et attendent déjà avec impatience la prochaine édition.
Sarah Barbier et Alexandra Cohen