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C’est une première depuis plus de dix ans. Lors du dernier rassemblement des bleus, Antoine Griezmann n’a pas monté les traditionnelles marches du château de Clairefontaine comme ses coéquipiers. Quelle va être la réaction du groupe et du sélectionneur à cette absence à laquelle il faudra s’habituer ?
Lundi 30 septembre, sur ses réseaux sociaux, l’offensif de l’Atletico Madrid a officialisé sa retraite à la surprise générale. Le timing est questionnable, la raison l’est d’autant plus. Baisse de régime, mésentente avec le sélectionneur, sentiment de ne plus être à la hauteur…
Quoi qu’il en soit, c’est le début d’un nouveau cycle. Pour la première fois, aucun titulaire vainqueur de la Coupe du Monde 2018 n’est dans le groupe. Plus de Lloris, Giroud et Varane, à la retraite, ni Mbappé, non retenu pour blessure. Plus que jamais ce rassemblement marque un tournant dans le mandat de Didier Deschamps.
Pour Stéphane Cavolino, ancien préparateur mental de l’Équipe de France Espoirs, « le choix et l’orientation tactique de Deschamps ont été compris par Griezmann. Avant l’Euro, le coach lui a envoyé un signal en donnant le capitanat à Mbappé. Dorénavant, il ne sera plus la pièce maîtresse de l’équipe de France. Ce qui s’est ressenti pendant l’Euro : son plan B a dépassé son plan A, poussant Griezmann sur le banc ». Un statut difficile à imaginer pour l’homme aux 137 sélections.
Une réponse tactique ?
Comment remplacer la polyvalence d’un Antoine Griezmann encore inspiré en club ? Quelle réponse tactique Didier Deschamps apportera à cette situation ? Lors de la dernière rencontre, il a pu se passer de son numéro 7 dans un 4-3-3 offensif, donnant leur chance aux nouveaux sélectionnés.
Mais, comme le suggère Stéphane Cavolino, « un retour du chouchou des Bleus n’est pas à exclure en cas de changement de sélectionneur”.
Dèlio Grach