© Aubin Roquet

 
AIXPLORER, voilà ce que proposent cette semaine les élèves de 2ème année du Magistère dans leurs publications. Partez dès aujourd’hui à la découverte d’Aix-en-Provence pour un voyage pas comme les autres, tourné vers ces femmes et ces hommes connus ou inconnus, qui ont marqué la ville. Bonnes visites et belle semaine à tous.

Découvrir l’histoire d’une ville ce n’est pas qu’apprendre à connaître ses monuments, ses rues, ses secrets, … C’est aussi faire connaissance avec ceux qui ont participé à sa création. L’histoire d’une ville peut être appréhendée à travers les yeux des hommes et des femmes qui l’ont transformée, qui y ont vécu. En s’arrêtant sur le Cours Mirabeau on remarque à quel point une ville est toujours incarnée. Si ce n’est pas son nom qui fait référence à une personnalité célèbre on peut s’attendre à trouver des rues baptisées selon tel ou tel illustre personnage ayant vécu dans la région. Cette incarnation n’est pas que symbolique, elle est aussi palpable et matérielle à travers les monuments. À Aix-en-Provence se trouvent des statues qui représentent des visages humains, souvent des personnes qui ont existé et qui ont eu un rôle important pour leur communauté.

C’est cette incarnation humaine que nous avions envie de faire ressentir, de mettre au-devant de la scène alors que bien souvent en déambulant dans les rues nous ne prenons pas le temps de considérer tous les visages cachés qui nous entourent. Aix-en-Provence est une ville qui s’incarne dans les personnes qui ont traversé son histoire. Paul Cézanne par exemple a eu, par son art, une influence considérable sur la notoriété de la ville aux milles fontaines.

Ainsi, soyons plus conscient de la place qu’ont occupé les personnalités dans l’histoire d’Aix-en-Provence, qu’elles soient des artistes ou des juristes, des hommes ou des femmes et qu’elles soient mortes ou vivantes. Il est temps de redécouvrir tous ces visages cachés qui sont pour la plupart masculins. Un constat nous a effectivement frappé au cours de la préparation de ce magazine : la place qu’occupent les hommes dans l’histoire des villes. Aix-en-Provence ne fait d’ailleurs pas exception avec seulement un peu plus de 2% des rues qui sont baptisées à partir de noms féminins. Si le terme ville est féminin c’est un espace qui reste marqué très fortement par l’empreinte masculine, il était donc important pour nous de ne pas les oublier.

 

Aubin Roquet