© Magistère DJC
Cette semaine les étudiants de 2e année vous proposent une édition spéciale, consacrée à l’extrascolaire à l’université ; des articles réalisés dans le cadre de leur cours d’écriture journalistique.
Pascal Barnier est professeur de tennis à la faculté depuis 18 ans : c’est dire s’il est convaincu de l’importance de l’activité sportive au sein d’un cursus scolaire.
Quel rôle attribuez-vous à l’activité sportive à l’université ?
Le sport à la fac, s’inscrit dans la continuité. On a déjà des cours d’EPS à l’école, après tout. Parce qu’ici les étudiants peuvent choisir leur discipline, c’est aussi une dernière opportunité d’apprendre et de découvrir des nouveaux sports avant de rentrer dans la vie professionnelle. C’est d’autant plus vrai que le centre sportif AMU est vaste et diversifié, une aubaine pour les étudiants !
C’est aussi une opportunité de rencontrer de nouvelles personnes… ?
Complètement ! On a parfois tendance à rester avec les étudiants de sa filière et même s’il y a bien d’autres occasions de rencontrer d’autres personnes, le sport reste un moment privilégié. Mes joueurs de tennis, par exemple, viennent tous d’horizons complètement différents. Cela permet d’éviter l’entre-soi et d’apprendre des autres – c’est le cas lors des compétitions, par exemple. C’est une belle opportunité de grandir et de progresser.
Et de votre côté, ça vous apporte quoi d’être au contact des étudiants ?
C’est très enrichissant ! J’ai été prof au collège, au lycée, puis à la fac, et je ne me lasse pas d’apprendre des jeunes. Aujourd’hui, les rôles s’inversent presque et je m’appuie souvent sur eux. Ils me permettent, à moi aussi, d’apprendre au quotidien. C’est un très beau métier que je fais.