Arrêtons de ressasser le négatif et regardons plutôt en quoi la situation sanitaire nous a apporté également du positif. Nombreux sont les bienfaits liés directement ou indirectement à la crise sanitaire. Nous les passons en revue ici pour vous, votre moral et votre positive attitude !
Prendre soin de notre bien-être
« La santé est le plus grand des biens » disait le Cardinal de Bernis. Les Français l’ont bien compris. Depuis le début de la pandémie, beaucoup ont renfilé leurs tenues de sport pour partir profiter du bon air. En effet, les statistiques sont claires : la part des sportifs quotidiens a augmenté en passant de 10% à 14%* et cela malgré les salles de sport fermées. Et un fumeur sur cinq a ralenti sa consommation de tabac grâce au confinement*. 19% des fumeurs ont déclaré que leur consommation de tabac a diminué depuis avril dernier*. Sur la même lancée, près d’un quart des consommateurs d’alcool ont diminué leur consommation*.
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Ils témoignent…
« J’ai fait le premier confinement seul dans mon appartement étudiant. J’ai décidé de prendre ce moment pour m’améliorer et me recentrer sur moi-même. J’ai fait beaucoup de sport ce qui m’a permis de me transformer physiquement. J’avais l’habitude de boire des verres avec des amis plusieurs fois par semaine. Une fois confiné, j’ai arrêté totalement l’alcool pendant trois mois. Et, je me suis permis de prendre du temps pour moi. Je l’ai passé à ne rien faire, écouter de la musique sur mon canapé, lire des livres, etc. Finalement cela m’a apporté une expérience exceptionnelle que je ne revivrai certainement plus jamais.»
Du côté psychologique, 30% des salariés souhaiteraient plus de télétravail* et 20% déclarent trouver plus de sens et d’intérêt à leur travail en le faisant depuis chez eux. Une manière d’apprendre à apprécier ce que l’on fait et à sortir de notre routine habituelle. Les femmes, elles, déclarent en majorité avoir appris à s’accepter sans maquillage, au naturel, grâce au confinement. Un bien-être intérieur qui se reflète à l’extérieur.
Se recentrer sur l’essentiel
Ce que la pandémie mondiale nous aura permis par-dessus tout, c’est bel et bien se recentrer sur l’essentiel. La santé, les proches, le foyer, toutes ces choses « banales » auxquelles on ne faisait plus attention. On a pris le temps de prendre soin de nous, de retrouver un rythme plus sain, de s’occuper de nos proches, de nous-même et de ce qui compte vraiment. On a réalisé la chance que l’on avait avant tout ça et la chance que l’on a maintenant en partant du principe que notre situation pourrait être bien pire. Aussi, une meilleure gestion du temps s’est installée et dès 18 heures tout le monde (ou presque) est chez soi pour profiter au maximum et se détendre si nécessaire. La « slow life » ravit les angoissés et leur permet de se ressourcer pour plus de positivité.
Ils témoignent…
Sébastien Lubrano, auteur du livre « Le bonheur se trouve au fond de chacun de nous »
« J’ai eu beaucoup de temps grâce au confinement que j’ai pu dépenser à ma guise et non plus en fonction de mes responsabilités. J’ai pu me focaliser sur ce que j’aimais, comme lire des livres sur le développement personnel. J’ai pu avancer plus rapidement dans mon travail d’écriture tout en passant aussi beaucoup plus de temps avec ma famille. Ça a été pour moi une période de regain d’énergie et de diminution de stress. Grâce au confinement j’ai fini d’écrire mon troisième livre plus vite que prévu et j’ai été plus inspiré que jamais ! »
Sortir de la routine
Bien que le confinement ne nous ait pas permis de faire des folies, la crise sanitaire dans sa globalité nous a mis au défi. Pour sortir de la routine, quoi de mieux que se réinventer ou de s’améliorer ? Pour cela, nous avons eu l’occasion de nous essayer à de nouvelles activités. Pour beaucoup, il a été question de faire le ménage. Ranger, balayer, astiquer et redécorer ! En France, on a noté une hausse de plus de 7,5% pour la vente de meubles. Peu, comparé au +48% de vente de robots à pâtisserie. Un autre aspect bénéfique que l’on ne soupçonnait pas : l’industriel a été mis de côté pour favoriser le fait-maison. On connait tous une personne qui a essayé de faire du pain cette année alors que la baguette coûte un euro, mais on trouve ça cool. Si ce Do It Yourself plaît en cuisine, il plaît également dans d’autres domaines comme la couture ou la confection de masques. La créativité n’a cessé d’être à l’honneur cette année et nous a permis de nous challenger. Nouveaux défis sportifs, artistiques ou culturels, nous avons su être inventifs et motivés !
Ils témoignent…
Faustine Cumbrera, employée à la Mairie de Marseille
« Pour une fois, on est tous touchés par une situation commune. Ce qui a poussé une grande majorité de la population à recentrer ses attentes vers des plaisirs simples, moi y compris. Privée de liberté, mon besoin de partage avec les autres s’est développé. Après cette crise, il est possible que mon rapport avec les gens change radicalement et que je prenne plaisir à me redécouvrir et à m’attarder à des plaisirs oubliés comme la beauté simple de la nature. J’ai marché dans ma ville et y ait redécouvert des endroits auxquels je n’allais plus, comme le panier, les goudes ou les calanques de Marseille. J’ai également profité de ce temps pour passer plus de temps avec mes amis et ma famille proche. »
Les frontières fermées ne nous ont pas empêché de partir à la découverte de lieux touristiques locaux parce qu’avant de faire le tour du monde, ce serait sympa de découvrir la France. L’occasion s’est présentée pour nous vouer à nos passions, comme Loriane, étudiante à la Fac d’Aix-en-Provence active sur les réseaux sociaux qui a créé son entreprise de tricot. À la maison, certains d’entre nous ont même ressorti les vieux jeux de société en se rappelant le bon vieux temps. Une tendance qui a donné au marché des jeux un regain d’intérêt de la part des Français. Enfin, concernant les chercheurs d’emplois, il a aussi été question de ne pas pouvoir trouver le métier de ses rêves, mais de réussir à se réinventer en s’adaptant à la situation et là, on dit « chapeau ».
Mettre en avant la solidarité locale
Un autre aspect positif et pas des moindres : la solidarité locale. Aide aux plus démunis, distribution de repas, soutien des commerçants de quartiers… Nous avons été là pour nos voisins et avons remis en question notre mode de vie, notre système et nos priorités. La consommation locale et les circuits courts ont augmenté et les commerçants locaux se sont sentis essentiels et aimés par les habitants du quartier, comme les infirmières et beaucoup d’entre nous.
Ils témoignent…
Carole Peritore, commerçante et propriétaire de la boucherie Peritore
« On n’est pas satisfaits de cette situation, bien au contraire. On aurait préféré qu’elle n’ait jamais lieu, mais on a su en tirer des bénéfices. Avec les restaurants, bars et brasseries fermées, les gens veulent quand même se faire plaisir donc ils viennent chez nous. Ils achètent la qualité locale et soutiennent les commerçants de quartiers. Avec le couvre-feu, le personnel peut rentrer plus tôt le soir pour profiter de son temps libre. Finalement, c’est aussi du positif ! »
Veiller sur les animaux
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Les animaux de compagnie sont si adorables qu’on les préfèreraient presque aux humains. Il faut savoir qu’on estime en France à 63 millions le nombre d’animaux de compagnie soit presque autant que d’habitants. Un foyer sur deux possède au moins un animal et ce nombre a augmenté avec la crise sanitaire puisque l’on constate une hausse de 10% à 15% depuis la fin du confinement auprès des refuges, associations et élevages. Le manque de lien social et l’isolement de certaines personnes les a incitées à adopter. De plus, le marché des animaux sauvages en Chine, notamment des pangolins, a été interdit. Une bonne nouvelle pour la cause animale.
Faire des économies
En moyenne l’épargne des Français a doublé au premier trimestre de 2020. Au second trimestre de la même année, le taux d’épargne financière a plus que quadruplé en comparaison aux pourcentages de 2019 en passant de 4,6% à 19,5%. On voyage moins, on sort moins donc on dépense moins. Les épargnes montent en flèche et on a hâte que tout ça soit fini pour voir dans quoi elles seront investies !
*sources : www.Ifop.com, www.tabacinfoservice.fr et www.insee.fr
Carla LUBRANO DI SCAMPAMORTE