Au cœur du site de Valabre à Gardanne, l’Écomusée propose aux visiteurs de découvrir tous les secrets de la forêt méditerranéenne. De manière vivante et ludique le musée propose une expérience unique avec son parc de 13 hectares et ses parcours-jeux. À la fois innovants, interactifs et pédagogiques les écomusées visent une valorisation culturelle, de recherche, de conservation d’un territoire et d’une population. L’écomusée de la forêt a été créé en 1997 par l’Institut pour la Protection et la Valorisation de la forêt Méditerranéenne. Il répond en premier lieu à une mission de sensibilisation et de pédagogie auprès du grand public comme l’explique Nathalie, éducatrice à l’écomusée depuis sa création : « la visite se passe en deux temps. Avec une première partie de 1000 m² d’espace et trois étages où l’on aborde plusieurs thématiques comme la biodiversité, la fragilité de la forêt mais aussi ses richesses. On apporte un regard aussi sur les incendies avec les causes et les conséquences des feux de forêt. On cherche réellement à inciter les visiteurs à réfléchir sur la préservation de la biodiversité et ses dangers ». Avec une nouvelle muséographie, récemment rénovée, l’écomusée de la forêt se modernise. On y croise au fil de la déambulation des explications sur la vie des animaux dans cet environnement méditerranéen.

Découverte mêlée de sciences et de jeux

Dés les premières minutes, les visiteurs peuvent trouver une salle « cocooning » aux allures de grotte préhistorique, où les visiteurs peuvent se reposer bercés par des bruitages d’animaux en tout genre. Autre attraction phare de la visite, un microscope grâce auquel les visiteurs deviennent des scientifiques et analysent, observent différentes plantes. La visite se rythme par des bornes interactives avec des jeux ou des énigmes. Chaque étage réserve son lot de surprises : expériences sensorielles avec les feux de forêt ainsi qu’une grosse partie de sensibilisation pour limiter les risques d’incendies. Mais la force de l’écomusée de Gardanne réside dans la visite de son parc de 13 hectares confie Nathalie : « dans une seconde partie la visite se fait en extérieur, avec un sentier d’interprétation que nous avons totalement aménagé pour nos visiteurs. On y trouve des panneaux avec des jeux ludiques et des énigmes à résoudre tout au long du parcours ». Il faut compter une heure et demie pour finir le sentier. Sur le chemin les visiteurs en apprennent davantage sur les 300 espèces de plantes qu’ils rencontrent durant leur balade. On peut y rencontrer des aménagements surprenants comme un labyrinthe, la cabane d’Elzéar ou encore des jardins botaniques méditerranéens.

Johan Lefevre