Le centre de recherche a accueilli une centaine de lycéens afin de promouvoir les sciences auprès des jeunes filles. Retour sur cette journée et portrait d’une femme travaillant sur le site.
La journée s’ouvre avec les présentations des lycéens. Powerpoint ou vidéos, les femmes et la science sont bien au cœur de cette rencontre. Marie Curie prix Nobel de physique et de chimie, Stéphanie Kwolek qui a inventé le kevlar, Madeleine Brès première femme médecin en France, ou encore Valentina Terechkova première femme dans l’espace. Tous ces grands noms de la science sont présentés par les élèves. Dans la deuxième partie de la conférence, les speed métiers, des femmes (et quelques hommes) sont venus expliquer leur parcours ainsi que leur profession.
Isabelle Ramiere est une de ces femmes. Elle est ingénieur dans le domaine des méthodes numériques pour le combustible nucléaire. Au départ peu attirée par les mathématiques et ne sachant où aller après le bac elle est dirigée vers une prépa intégrée. Elle explique aux jeunes qu’elle a ainsi pu être plus encadrée que dans une prépa classique. Elle a donc gagné en confiance et a trouvé « que finalement les maths avaient une utilité ». Après sa thèse Isabelle explique qu’elle pouvait aller partout, la jeune femme a mis ses talents au service la chimie, dans des domaines thermo hydrauliques pour finalement travailler sur les combustibles de réacteur. Son travail consiste à développer des maillages de modélisation pour des logiciels en résolvant des équations. Pour ne pas s’étendre dans des explications complexes cette jeune ingénieure à la bonne idée de comparer son travail à un jeu vidéo de construction et modélisation, elle a voulu provoqué ainsi quelques nouvelles vocations dans l’assemblée. « Mon métier me motive car il s’applique à plein de domaines différents » confie Isabelle.
Les professionnels présents ce jour-là avaient tous des parcours bien différents. Certains encore étudiants préparent leur thèse, d’autres ne se destinaient pas à des métiers scientifiques au départ, deux d’entre eux avaient eu l’opportunité de faire des stages à l’étranger, enfin certains n’avaient pas eu un parcours de premier de la classe mais tous aujourd’hui exercent un métier qui les passionne. De quoi motiver de jeunes lycéens et lycéennes à trouver leur voie.
Margot Harty de Pierrebourg