Jean-Luc Chaperon est un pionner du Magistère DJC. Durant 34 ans, il a transmis sa passion pour la technique audiovisuelle et suscité des vocations auprès de tellement d’étudiants. Engagé en 1990, il se souvient comme si c’était hier de sa première promotion, des troisièmes années. “A l’époque, la différence d’âge n’était pas si grande, je me joignais à eux à certaines de leurs soirées de temps en temps”, confie-t-il nostalgiquement.

Autodidacte, c’est dans la photographie qu’il a fait ses premiers pas. “J’ai toujours été un passionné de cinéma, c’est d’ailleurs ce que je voulais faire. Malheureusement, il n’y avait qu’une seule école de cinéma à l’époque, l’école Louis Lumière à Paris. Le service militaire m’a rattrapé, et en sortant, l’école avait fermé pour une année. Je me suis donc spécialisé dans la photographie”. Jean-Luc Chaperon a travaillé dans tous les secteurs de la photographie. “Après un certain temps, j’ai voulu me réorienter dans la technique du cinéma. J’avais un copain qui allait suivre une formation dans l’audiovisuel à Aix-en-Provence. J’ai donc décidé de le suivre”, raconte-t-il avec émotion. Conquis après quatre mois seulement, Jean-Luc Chaperon souhaitait donner à la formation le potentiel qu’elle méritait. Ainsi, dans les années 1980-1990, il a repris l’organisation de cette formation destinée aux professionnels, avec les cours théoriques le matin et les cours pratiques l’après-midi.

En parallèle, le Magistère venait d’ouvrir ses portes et cherchait à former les journalistes de demain. Jean-Luc Chaperon souligne avec énergie que le Magistère a d’ailleurs toujours eu un temps d’avance. Il formait des JRI, journalistes reporters d’images, alors que ce n’était pas très répandu. C’est sur proposition du Magistère qu’il décide de rejoindre les rangs des fidèles intervenants. “J’ai toujours été attaché à la valeur de transmettre. Cela me plaisait d’apprendre aux autres la photographie, la technique”. D’ailleurs, il a toujours souhaité faire réaliser des projets ambitieux aux étudiants. Le moyen aussi de tester leur ténacité pour arriver à bout d’un projet, relate celui qui a vu passer tellement de générations d’étudiants. Témoin de l’évolution des mentalités. Après 34 ans de passion et de bons et loyaux services pour le Magistère, celui qui n’a jamais eu le sentiment d’aller travailler raccroche définitivement les crampons. Mais il lui reste à faire ! Notamment avec des cartons de photos à trier, un appareil photo à bichonner de nouveau et des voyages à entreprendre. Et du bricolage, puisque ce passionné sait tout faire !

Equipe de com’ du DJC